De Vlasic à la colonie serbe avec Milinkovic Savic, Lukic et Radonjic au Suisse Rodriguez : la concurrence peut jouer un rôle décisif sur les confirmations en fin d’année.
Une vitrine mondiale : le Torino entre en scène. A présent, même les murs savent que l’Italie est absente au Qatar, mais parmi les 32 équipes qui ont débuté hier le plus célèbre événement sportif, il y a une grande représentation de joueurs qui jouent en Serie A (66). Et une petite, mais significative et fière tache de granata : un prix pour le travail effectué par Juric. Cinq ambassadeurs qui exportent la marque du club du Caire, mais qui sont également unis par un autre facteur. Leur séjour expire, et leurs performances au cours de ce mois de défis internationaux pourraient peser dans la balance. Une combinaison de résultats, de variables et d’imprévus qui obligera le Torino à jouer sur deux terrains, même si le championnat est au point mort. Demain, ceux qui sont restés en ville reprendront le travail à domicile (avant le retour des entraînements collectifs au Filadelfia dans sept jours), tandis que mercredi et jeudi, les projecteurs seront braqués sur les pions du sélectionneur croate à la Coupe du monde. Dans 48 heures, Vlasic ouvrira les jeux de Granata, qui commencera le voyage avec la Croatie (11 heures) contre le Maroc. Immédiatement sur le terrain, donc, le meilleur buteur du Torino avec 4 buts, arrivé cet été de West Ham en prêt avec droit de rachat à 15 millions. Permanence ou adieu à la fin de la saison, les indices sur son destin s’écrivent maintenant. Une belle Coupe du monde pourrait pousser les Granata à acheter carrément un joueur qui, il y a un an, valait deux fois plus (du moins selon les Anglais qui l’ont payé 25 millions de livres), mais aussi inciter son club d’origine à spéculer sur le prix. La priorité est désormais entre les mains de Toro, qui a déjà encaissé les intérêts du trequartista pour négocier une vie commune : mais attention aux interférences. Ce sera surtout la Coupe du monde de ceux qui parlent serbe, constituant la majorité des granata enrôlés : 3. Seul Radonjic semble blindé par un pacte qui prévoit l’obligation d’acheter 2 millions à Marseille. Beaucoup de doutes en revanche pour Lukic et Milinkovic-Savic, dont les contrats expirent en 2024. Le directeur ne manque pas une occasion de rappeler ses ambitions et, s’il ne renouvelle pas, au moins un bon tournoi peut faire avancer l’objectif ultime du Torino d’encaisser le plus possible : aujourd’hui, la demande est de 15 millions. L’Inter, la Lazio et la Roma l’apprécient, mais aussi en Angleterre et en Espagne.