Le président du FC BarceloneJoan Laporta, s’est entretenu en exclusivité avec Jordi Basté sur « El Món a RAC 1 » pour évoquer la décision surprenante de l’équipe du FC Barcelone. Xavi Hernández de quitter le banc culé à la fin de la saison. Laporta a souligné l’honnêteté et la dignité de Xavi dans la communication de sa démission, en précisant que la formule de la démission différée a été acceptée parce qu’il s’agit de Xavi, mais il n’a pas manqué de souligner que cette mesure exceptionnelle ne serait accordée qu’à l’ancien joueur du Barça.
Laporta, interrogé sur la succession, a indiqué que Décole directeur sportif, travaille sur plusieurs options. Bien qu’il ait évité de citer des noms, il a souligné les conditions essentielles pour le nouvel entraîneur, en insistant sur l’importance du football de base et sur le style de jeu caractéristique du Barça.
Quant aux critiques, Laporta les accepte, mais rejette les faussetés, comme les rumeurs d’apports financiers personnels. Il a également défendu la gestion de Xavi, le remerciant d’avoir su concilier la reprise économique et la compétitivité de l’équipe.
Le président a montré sa confiance dans l’équipe actuelle, malgré les blessures importantes, et a assuré qu’ils travaillaient pour redresser la situation. La continuité de Xavi jusqu’à la fin de la saison dépendra de lui, selon Laporta, qui a réitéré son soutien à l’entraîneur.
La commission des sports a soutenu la formule de Xavi, la jugeant unique et nécessaire. Laporta a conclu en soulignant la dynamique du FC Barcelone, rappelant que chaque entraîneur a eu sa période et que l’adaptation au style du club sera la clé pour le prochain entraîneur.
Des attaques sur deux fronts
Laporta révèle que le Real Madrid a demandé l’extension de l’enquête dans l’affaire Negreira, tandis qu’il s’en prend durement à l’entité présidée par Florentino Pérez. Laporta accuse Madrid de cynisme, dénonçant le fait qu’ils essaient de prolonger le processus malgré un an sans trouver de preuves.
Laporta ne ménage pas ses critiques à l’égard du Real Madrid, soulignant ses antécédents dans ses relations avec le pouvoir qui régit les arbitres depuis des décennies. Le président du Barça défend l’innocence du club dans l’affaire du Affaire Negreiraaffirmant que les rapports des arbitres demandaient des conseils, et non pas d’acheter des matchs.
Les critiques de Laporta ne s’arrêtent pas là : il accuse Real Madrid TV, qu’il qualifie de « honte », et demande l’intervention de la FEF. Laporta accuse le Real Madrid de vouloir maintenir le Barça dans la suspicion afin de faire pression sur les arbitres, citant des incidents récents, comme le match d’Almería.
La tension entre les deux clubs s’intensifie et Laporta ne cache pas sa colère, rejetant les accusations et la pression médiatique qui, selon lui, cherche à discréditer le FC Barcelone.