Vinícius est en conflit avec son propre ego.. L’émergence de Bellingham a éclipsé son étoile, qui s’est tassée pendant les presque 100 jours qu’il a passés à l’infirmerie pour surmonter deux blessures presque d’affilée. Lorsqu’il a réintégré l’équipe, après avoir surmonté ses problèmes physiques, il est resté en retrait, sans que les projecteurs ne soient braqués sur lui. Son ambition est grande et il veut toujours être un protagoniste, et il a recours à son profil plus individualiste pour rattraper son retard. Il est aussi bon qu’il est désespéré et madridismo le regarde de travers quand il se lance dans cette version histrionique.
Contre Las Palmas, il a jeté l’équipe sur le dos en attaque, oubliant qu’il avait Rodrygo et Brahim à ses côtés. Ils ne l’ont pas beaucoup aidé non plus, ils semblaient désespérés par l’individualisme de leur coéquipier et se désintéressaient du jeu lorsqu’il récupérait le ballon. Vinicius essayait encore et encore, mais sans succès, jusqu’à ce qu’il obtienne l’égalisation, profitant d’une passe brillante de Camavinga, qui le laissait seul devant le gardien de but des insulaires.
Il apporte beaucoup, manque beaucoup
Vinicius a essayé plus que quiconque. Neuf tirs, dont deux au but ; il a passé le ballon dans 24 des 43 occasions où il l’a reçu, 16 l’ont terminé, et dans les 19 autres il l’a perdu. Les chiffres sont généralement froids, mais ils définissent la réussite d’un joueur. Vinicius apporte beaucoup, mais il rate aussi beaucoup. Karim Benzema l’a dit à Mendy lors d’un match : « Mon frère, ne lui passe pas la balle, il joue contre nous »..
Le but a sauvé sa performance. Un joueur qui commence à énerver ses propres supporters, soit par son individualisme forcené, soit par ses confrontations avec les adversaires. Son talent est reconnu, mais il n’est souvent pas payant d’avoir un joueur qui joue pour lui et oublie le jeu collectif. Surtout, s’il rate trop de choses et que les attaques meurent dans ses pieds à cause de « … ».pigeon‘.
Face à l’équipe jaune, il s’est bien comporté, comme Ancelotti et ses coéquipiers, qui en ont assez de son comportement puéril, l’attendent et le lui demandent. Une attitude qui finit par embrouiller les matches en les envoyant dans des matches qui ne favorisent pas les intérêts de leur équipe. Un Real Madrid qui sait que ce qu’il doit faire, c’est ignorer les provocations et se concentrer sur le jeu, car c’est là qu’il finit par battre ses rivaux en termes de qualité et de talent.