L’Espagne se qualifie pour les huitièmes de finale en tant que tête de série, mais avec une petite frayeur (2:2)

L’équipe nationale espagnole s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde U-17 en tant que première du groupe B, mais elle s’est fait peur en s’endormant après vingt minutes prometteuses et en permettant à l’Ouzbékistan de réagir.

L’équipe de José Lana, qui a gaspillé une avance de deux buts, affrontera l’un des meilleurs troisièmes lundi prochain à 13h00 (19h00 heure locale/18h00 GMT) au Manahan de Surakarta, en Indonésie. Les Ouzbeks devront attendre pour savoir s’ils continuent dans le tournoi.

La Roja contrôlait parfaitement le match, menait nettement et avait même un but en vue, mais elle s’est trop relâchée, a levé le pied et a nourri les espoirs de l’équipe de Jamaliddin Rakhmatullaev, au point qu’elle a égalisé et a même menacé de l’emporter.

La qualification étant pratiquement assurée, le sélectionneur espagnol a changé presque complètement son onze de départ par rapport aux matches contre le Canada et le Mali. Le début de match ne pouvait pas être plus encourageant face à une équipe ouzbèke timide et bien rodée en défense.

Deux centres de la gauche de Pablo López ont été le prélude aux buts d’Igor Oyono (10e minute) et de Roberto Martín (19e minute), qui ont été alertés par le rebond du gardien Muhammadyusuf Sobirov.

La supériorité de l’Espagne était énorme. Sans réserve. Les Espagnols se promènent. Elle aurait même pu creuser l’écart avec un tir sur la barre transversale du défenseur central Jon Martin (34e minute) après une touche à ras de terre de Bekhruz Djumatov.

Mais à ce moment-là, ils ont commencé à temporiser, à penser aux 16 dernières années, à se concentrer sur le contrôle et à faire baisser la pression. L’Ouzbékistan a accepté l’offre. C’est une équipe qui, si on la laisse faire, malgré ses limites, a un bon pied et combine avec un certain ordre et une certaine qualité.

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La décontraction était si palpable que l’Ouzbékistan commençait à voir la lumière dans les prolongations lorsque le gardien Raúl Jiménez s’endormait devant Amirbek Saidov, jusqu’alors un îlot en tête du peloton asiatique, et que Bekhruz Shukurullaev reprenait le rebond pour réduire le score.

La pause ne fait qu’accentuer les sensations de la fin de la première mi-temps. L’Espagne ne se réveillait pas et l’Ouzbékistan continuait à pousser au point qu’Amirbek Saidov parvenait à égaliser (54e minute). Le but était refusé par l’arbitre de touche, mais la VAR l’accordait lorsqu’il était établi que l’attaquant avait été servi par Jon Martín.

José Lana ne tardait pas à réagir et procédait soudainement à trois changements, faisant entrer trois joueurs incontournables comme Pau Prim, Daniel Yáñez et Juan Hernández pour reprendre le contrôle du match et calmer les Ouzbeks, qui se voyaient eux aussi en huitième de finale.

Le Madrilène Paulo Iago a enfin pu faire ses débuts en Coupe du Monde et le Barcelonais Marc Guiu, la référence la plus médiatique de cette équipe, a fini par entrer en jeu à la place d’Oyono. Ce sont les deux dernières actions de l’entraîneur espagnol, qui a renforcé son emprise sur le match.

L’Espagne se procurait des occasions, notamment par Marc Guiu, mais ne parvenait à inquiéter ni le gardien, ni la défense ouzbèke, qui se refermait sur elle-même pour protéger un point qui pouvait lui permettre de se qualifier pour les huitièmes de finale et ne laissait même pas passer l’occasion de se faire peur en contre-attaque.

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L’Espagne n’a pas réussi à marquer le troisième but et l’Ouzbékistan n’a pas non plus créé la surprise. L’équipe de Lana, avec une frayeur et des doutes, se qualifie en tant que première et ses adversaires sont troisièmes après le Mali, qui a écrasé le Canada 5-1, et devront donc attendre que les autres groupes soient résolus.

FICHE D’INFORMATION

2 – Ouzbékistan : Sobirov, Tulkunbekov, Abdullaev, Djumatov, Abdoulboriev, Behruzjan Karimov (Hikmatullaev, m.56), Ollabergan Karimov (Urinboev, m.85), Reimov, Mirzaev, Shukurullaev et Saidov (Shodiboev, m.86).

2 – Espagne : Raúl Jiménez, Izan Merino, Jon Martín, Cuenca, Mesa, Bernal (Prim, m.63), Roberto Martín, Junyent (Juan Hernández, m.63), Huestamendia (Paulo Iago, m.75), Oyono (Marc Guiu, m.79) et Pablo López (Yáñez, m.63).

Buts : 0-1, M.10 : Oyono. 2-0, M.19 : Roberto Martín. 1-2, M.49+ : Shukurullaev. 2-2, M.54 : Saidov.

ArbitreAugusto Bergelio Aragón Bautista (ECU). Carton jaune pour Jon Martín (47ème minute).

Incidents : Troisième journée du Groupe B au stade Manahan de Surakarta.

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