Démission de Luis Rubiales

L’ère Rubiales est terminée. Une présidence controversée de la RFEF qui s’achèvera ce vendredi avec la démission du dirigeant. Il l’a déjà fait savoir à son équipe. Elle sera officialisée ce vendredi lors de l’assemblée extraordinaire convoquée par le dirigeant de la RFEF lui-même. dans laquelle il a d’abord tenté (en vain) de mettre en œuvre son « coup » pour conserver le poste, qui impliquait une déchéance temporaire de la fonction. Sans le soutien de certains clubs territoriaux et de l’assemblée, Rubiales s’est retrouvé seul face à la pression, qui s’accentuait. Il n’a pas pu s’accrocher comme il l’avait fait par le passé dans d’autres crises auxquelles il a survécu alors qu’il n’est à la tête de la RFEF que depuis 2018.

Il s’agissait de démissionner ou d’être soumis à une action forcée de la part de la CSD (résiliation gouvernementale), ce qui n’a pas été le cas. avait déjà prévenu qu’elle pousserait Rubiales à partir s’il ne sortait pas de l’impasse. motu proprio. « Nous agirons si le RFEF ne le fait pas ».

Sa réaction controversée et inacceptable après la victoire de la Coupe du monde à Sydney dimanche dernier a fini par lui coûter son poste. Luis Rubiales a « volé » un baiser à la joueuse Jenni Hermoso. Un comportement sexiste qui a suscité la polémique dès son apparition et mis le sélectionneur dans l’embarras. D’autant plus que quelques minutes plus tard, c’est elle-même, en direct sur Instagram et en pleine célébration, qui a assuré que « je ne voulais pas ». « Et qu’est-ce que je fais ? », a lancé Jenni à ses collègues.

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Bien qu’il ait d’abord tenté de minimiser l’affaire, Rubiales a fini par faire marche arrière et s’excuser. Seul. Après avoir supplié Jenni Hermoso et la capitaine Ivana Andrés d’apparaître avec lui dans la vidéo, il a tenté de « calmer » les esprits, sans succès.

Personne n’a cru au discours d’un dirigeant déjà condamné par l’opinion publique et par les dirigeants politiques, qui sont peu à peu montés au créneau pour exiger des « responsabilités » et des sanctions à l’encontre du président de la Fédération. Par le monde du football également (clubs, AFE, footballeurs, Liga F…). Le coup de grâce était encore à venir sous la forme d’un dossier de sanction de la FIFA, qui a mis du temps à être officialisé, uniquement pour respecter les délais. Ce n’était qu’une question de temps. Et c’est déjà décidé, à défaut d’être officiel. Rubiales, « non c’est non ».

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