Pas encore d’accord. Après plus de 12 heures de négociations, au quatrième jour des réunions, les syndicats, les employeurs de la Ligue F et les clubs ne sont pas parvenus à un accord sur le salaire minimum des footballeuses.. Bien que proches, les deux parties n’ont pas encore trouvé un chiffre qui les convainc. La proposition du SIMA (Service Interconfédéral de Médiation et d’Arbitrage) est désormais sur la table : 21 000 euros cette saison, 22 000 euros la saison prochaine et 23 000 euros en 2025, dernière année de l’accord.
Après l’échec de la première journée de compétition le week-end dernier, les parties se sont retrouvées mardi, après trois jours de discussions qui n’ont pas abouti. La réunion, qui a débuté à 10h30 et s’est achevée à près de 23h, a permis de faire le tour de la question. A la mi-journée, il semblait que l’accord n’allait pas être trouvé, que les parties restaient sur leurs positions.. Cependant, en milieu d’après-midi, la SIMA a présenté une proposition.
La première année, c’est-à-dire cette saison, les joueurs auraient un salaire minimum de 21 000 euros.. Dans l’accord triennal, il est stipulé que la saison suivante, ce montant augmentera d’un millier d’euros pour atteindre 22 000 euros. Comme ce sera le cas la troisième année, atteignant ainsi 23 000 euros et établissant une nouvelle base pour renégocier l’accord à l’avenir..
Les parties ne sont pas parvenues à un accord et doivent poursuivre les négociations ce mercredi après-midi à 15 heures après avoir interrogé les parties concernées.