Jenni Hermoso est réapparue trois jours après la polémique Luis Rubiales à travers un communiqué commun avec le syndicat majoritaire du football espagnol, FUTPRO. « Mon syndicat FUTPRO, en coordination avec mon agence TMJ se chargent de défendre mes intérêts et d’être les interlocuteurs sur ce dossier.« , déclare-t-il dans la lettre. Amanda Gutiérrezprésidente de FutPro, rencontrera lundi prochain le deuxième vice-président et ministre du Travail et de l’Economie sociale, Yolanda Díazpour discuter de l’affaire.
« La FUTPRO condamne fermement les comportements qui portent atteinte à la dignité des femmes.« , peut-on lire dans le communiqué. « Depuis notre association, nous demandons à la Fédération Royale Espagnole de Football de mettre en œuvre les protocoles nécessaires, de garantir les droits de nos joueurs et d’adopter des mesures exemplaires. Il est essentiel que notre équipe nationale, championne du monde en titre, soit toujours représentée par des personnalités qui véhiculent des valeurs d’égalité et de respect dans tous les domaines. Il faut continuer à progresser dans la lutte pour l’égalité.un combat que nos joueurs ont mené avec détermination, nous amenant à la position que nous occupons aujourd’hui », ai-je ajouté.
En outre, la FUTPRO demande au Consejo Superior de Deportes de soutenir et de promouvoir activement la prévention et l’intervention contre le harcèlement ou l’abus sexuel, le machisme et le sexisme dans le cadre de ses compétences.
Rencontre avec Yolanda Díaz
Quelques minutes avant le communiqué, le syndicat a annoncé que lundi prochain, le deuxième vice-président et ministre du Travail et de l’Economie sociale, Yolanda Díazrencontrera Amanda Gutiérrez, présidente du principal syndicat espagnol de football féminin, FUTPRO, et une délégation de son personnel.
L’objectif de la réunion est de discuter de la situation concernant les conditions de travail des joueuses et de continuer à aborder conjointement des actions visant à garantir que des événements tels que ceux qui se sont produits lors de la finale de la Coupe du monde de football féminin à Sydney soient dûment sanctionnés. « Le football est aussi une profession qui doit bénéficier de conditions dignes et d’espaces exempts de violence sexiste. » conclut la déclaration.