Le juge Susana Conde Fernández, du tribunal pénal numéro 1 d’Orense, a acquitté l’ex-zaragociste Álvaro Ratón du délit d’agression sexuelle et de coups et blessures dans une sentence qui a été rendue publique ce vendredi. Il y a quelques mois, à la fin du mois d’avril de l’année dernière, la Cour provinciale d’Ourense a fait droit à l’appel interjeté par le ministère public de agression sexuelle par Álvaro Ratón et a ordonné la tenue d’un nouveau procès contre le gardien de but du Real Saragosse, qui avait quitté le club en juin après avoir refusé de renouveler son contrat avec le club polonais Wisla Cracovia.
Le gardien, représenté par l’avocat de Murcie Antonio Gea, avait déjà été acquitté de ce chef d’accusation à deux reprises, en l’occurrence par le juge du tribunal pénal n° 1 d’Orense, et maintenant il a été jugé et acquitté par le magistrat en substitution, parce que cela a été exigé par l’Audiencia en ordonnant la répétition du procès, de ce tribunal dans un jugement qui devrait maintenant être le définitif dans un processus qui a commencé en 2018, avec le gardien à Saragosse.
Dans la première sentence du Tribunal pénal, ratifiée par le juge à la deuxième occasion, Álvaro Ratón a été acquitté des crimes d’agression sexuelle et de coups et blessures. et l’interdiction faite au gardien de but de Zaragocista de s’approcher à moins de 300 mètres de la victime ou de communiquer avec elle a été levée, ainsi que la restitution des 24 000 euros de caution. Tout cela est maintenu dans la sentence actuelle, qui stipule que il est convenu de lever les mesures de précaution qui avaient été décidées par la résolution du 2 juillet 2018.
L’affaire a été initiée par la plainte déposée contre Ratón par P. B., une femme de la ville de Carballino, d’où est originaire le gardien de but, qui l’accuse d’une prétendue agression dans la nuit du 23 juin 2018 dans un bar, dans le quartier de Flores de cette ville. Raton est allé témoigner volontairement le 2 juillet 2018 auprès de la Guardia Civil de la ville d’Orense après que les agents se soient présentés le 29 juin à son domicile de Carballino. Au cours des mois suivants, le juge a recueilli les déclarations des témoins de l’accusation, qui étaient périphériques, c’est-à-dire non expérientiels, car aucun d’entre eux n’a affirmé avoir vu l’agression et n’a même pas corroboré la version du plaignant, entrant dans des contradictions.