Majorque laisse Gérone sur le carreau et l’exclut de la Coupe

Un Girona inconnu a été laissé sur le rivage. Sur la rive, déprimés à Majorque parce qu’ils ont joué un match horrible qui les a empêchés d’atteindre les demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA. Coupe du Roi. Une frontière maudite car l’équipe de Míchel a été défigurée lors d’une première mi-temps épouvantable qui l’a laissée sur ce rivage si difficile à atteindre.

Même face à 10 équipes, ils n’ont pas eu le football et le sang-froid nécessaires pour franchir cette barrière déjà insurmontable. C’était une équipe stérile et inconséquente, comme si elle n’avait pas compris la dimension historique de l’événement. Habitués à dessiner des pages pour la mémoire, ils ont écrit dans les îles un gribouillis, que l’on peut qualifier d' »historique ».Les buts de Stuani et Savinho, arrivés en retard, n’ont pas résolu le problème. En retard et mal comme Gérone.

Après 34 minutes, 3-0

Le pire match. Et la pire première demi-heure de Girona dans ces six mois riches en exploits. Et au pire moment parce qu’il est arrivé à Majorque et qu’il n’est pas venu. Il a oublié l’heure du coup d’envoi. Même les deux premiers avertissements de l’équipe d’Aguirre n’ont pas réveillé une équipe de Gironí endormie et distraite. Il n’était pas sur le terrain.

Lorsqu’il s’en rendit compte, à la 34e minute, il était déjà mené 3-0, ce qu’il n’avait jamais vu auparavant.. Míchel n’avait jamais vu cela et il était indigné par le jeu déconcertant de son équipe. Sa colère est telle qu’à la 22e minute, alors que le score est déjà de 2-0, il ordonne à Pablo Torre, Portu et Yan Couto de s’échauffer.

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La structure défensive de Girona, avec Arnau, Antal, Blind et Miguel, a été immédiatement exposée. Ce n’est pas seulement la responsabilité de l’arrière-garde, mais celle d’une équipe qui n’a pas eu la maîtrise du jeu qu’elle était censée avoir. Ni l’intensité nécessaire pour se qualifier pour les demi-finales de la Copa del Rey, une frontière qu’ils n’avaient jamais franchie auparavant.

Un premier semestre chaotique

A l’issue de cette première mi-temps chaotique, le meilleur joueur était Juan Carlos, le gardien de la Copa del Rey, qui avait été sollicité sur les trois buts et avait réalisé deux très beaux arrêts au préalable. Seul Larin sur le 1-0 après une horrible action collective de Gérone. Le dégagement de Blind avant la frappe imposante d’Abdón dans le 2-0. Et une erreur du débutant Antal sur le penalty du 3-0, terminé par Abdón.

Aguirre, l’entraîneur de Majorque, a conçu un plan de match parfait, qui a compté sur la complicité de Gérone. Complicité et oisiveté. Ils n’ont commis qu’une seule faute en 45 minutes. Et c’est la main d’Antal, détectée par la VAR, preuve de cette erreur incomparable, qui a mis Míchel dans tous ses états.

La colère de l’entraîneur de Vallecas a eu un double effet à la mi-temps : Dovbyk pour Yangel HerreraIl a joué une première mi-temps horrible, pour jouer avec deux neuf. Y Yan Couto pour Arnau. Mais la seconde mi-temps débutait par une nouvelle occasion nette pour Majorque, Larin courant plus vite qu’Antal avant de décocher une frappe dangereuse.

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Même pas contre 10

Mais l’impact de la victoire 3-0 a été dévastateur. Tant sur le plan émotionnel que footballistique, car Abdón et Larin, les deux attaquants de l’équipe des Baléares, ont organisé une fête à Son Moix. Une fête qui s’accompagnait même d’un feu d’artifice. Et la soirée majorquine s’est terminée sans football et sans espoir. Gérone était découragé jusqu’à ce que Stuani provoque un penalty, avec en prime deux cartons jaunes pour Raíllo. Deux cartons jaunes et une expulsion.

Soudain, le match prenait une tournure radicalement différente avec ce score de 3-1 et le fait que Gérone jouait à 10. Dans ce paysage, et malgré l’angoisse d’être éliminé de la Coupe dès la première demi-heure, il ne restait plus qu’à faire appel à la patience et surtout à l’essence de leur football.

Il était impatient parce que cette essence n’a pas été vue à Majorque, habituée à Aguirre pour gérer des matchs arides et désagréables qui ont annulé même la magie de Savinho, éclipsant Dovbyk. Le Brésilien a commencé sur l’aile gauche et en deuxième mi-temps, il est passé à droite. Dans les arrêts de jeu, Savinho a fait naître l’espoir, alors que l’on s’acheminait vers les vestiaires.

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