Le baromètre des investisseurs de Capital Radio met l’accent sur les marchés boursiers et la construction de portefeuilles défensifs

MADRID, 16 oct. (CALPA PARIS) –

Capital Radio a lancé ce lundi son premier baromètre de l’investissement, réalisé avec la participation de vingt gestionnaires de fonds, et a conclu que le secteur continue à se concentrer sur les actions malgré l’intérêt croissant pour les revenus fixes après les hausses de taux d’intérêt, bien que les fonds construisent des portefeuilles défensifs dans un contexte de ralentissement économique.

L’émetteur a détaillé dans un communiqué de presse que, précisément, la croissance économique (avec un taux de 47,6 %) a relégué la guerre en Ukraine à la deuxième place en tant que principal élément d’inquiétude (seulement 4,8 %) parmi les gestionnaires de fonds, tout en présentant un plus grand pessimisme que l’inflation (33 %) et la Chine (14 %).

En termes de préférence pour les marchés boursiers, le baromètre a révélé qu’en septembre, les fonds d’actions internationales représentaient le principal actif d’investissement avec 57 %, tandis que les revenus fixes représentaient 33 % de l’offre de ces gestionnaires d’actifs.

En termes de secteurs, les répondants ont désigné la santé comme l’option la plus répétée par les gestionnaires d’actifs à la fin du mois de septembre avec 19%, car, selon Capital Radio, « elle est traditionnellement considérée comme l’une des plus défensives par les investisseurs car elle se caractérise par une bonne performance du marché en période d’incertitude économique, en raison de sa faible corrélation avec le cycle économique ».

De leur côté, les autres secteurs les plus répétés par les sociétés d’investissement ont été les banques et les microprocesseurs, avec un taux de 14% chacun.

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L’hypothèse selon laquelle les valeurs financières se porteront bien à l’avenir est étayée par la conviction de plus en plus forte que les taux d’intérêt resteront élevés pendant une longue période, tandis que les valorisations du secteur technologique ont commencé à s’ajuster à la baisse, mais ce secteur reste « l’un des paris les plus intéressants ».

Lorsqu’on a demandé aux gestionnaires quelle était leur option d’investissement préférée, 57 % ont opté pour les actions internationales – avec une répartition égale entre les États-Unis et l’Europe – tandis que 33 % ont opté pour les titres à revenu fixe et 9,5 % ont placé les fonds du marché monétaire comme principale catégorie d’investissement.

D’autre part, les hausses de taux d’intérêt dans les économies occidentales des États-Unis et de l’Europe ont créé un environnement moins favorable au financement des économies émergentes ; de même, la force du dollar se traduit par une pression accrue pour ces pays et, en outre, la Chine ne s’est pas encore rétablie à la vitesse souhaitée après la levée des restrictions dues à la pandémie.

Dans ce contexte, Capital Radio souligne que la dette des pays émergents est devenue le « vilain petit canard » des revenus fixes, 50% des gestionnaires consultés déclarant avoir réduit le poids de ces actifs dans leurs portefeuilles de dette publique.

Cette réduction s’est également répercutée sur les obligations d’entreprises, selon un dixième des personnes interrogées, tandis que près d’un cinquième d’entre elles ont déclaré ne pas investir dans les titres à revenu fixe.

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