MADRID, 2 sept. (CALPA PARIS) –
Le prix moyen de l’électricité pour les clients au tarif réglementé liés au marché de gros baissera dimanche 3 septembre de 38% par rapport à ce samedi, pour atteindre 63,35 euros par mégawattheure (MWh).
Par tranches horaires, le prix maximum, 110,78 euros/MWh, sera enregistré entre 21 et 22 heures, tandis que le prix minimum se situera entre 15 et 17 heures, avec 4,3 euros/MWh, selon les données provisoires de l’Opérateur du marché ibérique de l’énergie (OMIE) recueillies par Europa Press.
Au cours de ces trois premiers jours du mois, la moyenne du marché de l’électricité s’élève à 90,5 euros/MWh, contre 154,9 euros/MWh pour la même période de septembre 2022.
A ce prix moyen du pool s’ajouterait la compensation aux entreprises gazières, qui doit être payée par les consommateurs bénéficiant de la mesure, les consommateurs au tarif régulé (PVPC) ou ceux qui, bien qu’étant sur le marché libre, ont un tarif indexé, mais qui est à nouveau à 0 euros/MWh, une situation qui se répète depuis le 27 février.
La « dérogation ibérique » a été prolongée jusqu’au 31 décembre, suite à l’accord conclu par l’Espagne et le Portugal avec la Commission européenne.
Elle a donc été prolongée de sept mois, jusqu’à la fin de cette année, et il n’est pas exclu qu’elle puisse être prolongée plus longtemps si ce cadre est également augmenté.
Concrètement, l’accord représentait non seulement une extension de la dérogation ibérique déjà appliquée, mais comportait également quelques ajustements pour l’adapter, comme la référence de prix, qui était jusqu’alors augmentée de cinq euros par mois, et qui est devenue plus souple.
Dans l’accord initial, le prix de référence du gaz susmentionné avait une valeur moyenne de 48,8 euros/MWh : il était de 40 euros/MWh pendant six mois, augmentant ensuite de 5 euros/MWh chaque mois. Il a augmenté de 1,1 euro/MWh depuis avril dernier, pour s’établir à 65 euros/MWh.
Actuellement, le mécanisme n’a pas eu d’effet sur les processus d’appariement marginal sur les marchés de gros depuis fin février en raison de la baisse du prix du gaz naturel en dessous des seuils fixés pour son application, mais, si nécessaire, la prolongation permettra de maintenir un prix raisonnable, moins dépendant de l’évolution du gaz naturel.