MADRID, 1 nov. (CALPA PARIS) –
Le prix moyen de l’électricité pour les clients au tarif réglementé liés au marché de gros diminuera ce jeudi 2 novembre de 2,4 % par rapport à mercredi, pour atteindre 4,42 euros par mégawattheure (MWh), marquant ainsi un nouveau point bas depuis le début de l’année.
Selon les tranches horaires, le prix maximum, 10 euros/MWh, sera enregistré pendant trois heures – entre 08h00 et 09h00 et entre 19h00 et 21h00 – tandis que le prix minimum, 0,06 euros/MWh, se produira entre 04h00 et 05h00, selon les données provisoires de l’opérateur du marché ibérique de l’énergie (OMIE) recueillies par Europa Press.
De cette manière, le pool enregistrera un nouveau plus bas, après les 4,53 euros/MWh de ce mercredi, pour une journée jusqu’à présent en 2023. Il faudrait remonter au dernier jour de 2022, où il a atteint 2,65 euros/MWh, pour trouver un prix plus bas sur le marché de l’électricité.
La forte présence de la production renouvelable, en particulier de l’énergie éolienne, en raison de l’effet des tempêtes sur le territoire espagnol, qui apportent des vents forts et de la pluie, conduira le pool à enregistrer ces prix bas.
En effet, les tempêtes subies dans la dernière ligne droite du mois d’octobre ont conduit à couper dans le mois la tendance à la hausse des prix de l’électricité de ces derniers mois. Ainsi, la moyenne du marché de l’électricité pour le mois a clôturé à 90,14 euros/MWh, soit près de 13% de moins que les 103,34 euros/MWh de septembre.
Au prix moyen du pool, il faut ajouter la compensation aux entreprises gazières, qui doit être payée par les consommateurs qui bénéficient de la mesure, les consommateurs au tarif réglementé (PVPC) ou ceux qui, bien qu’étant sur le marché libre, ont un tarif indexé, mais qui est à nouveau à 0 euros/MWh, une situation qui se répète depuis le 27 février.
La « dérogation ibérique » a été prolongée jusqu’au 31 décembre, suite à l’accord conclu par l’Espagne et le Portugal avec la Commission européenne. Elle a donc été prolongée de sept mois, jusqu’à la fin de cette année, et il n’est pas exclu qu’elle puisse être prolongée plus longtemps si ce cadre est également augmenté.
Plus précisément, l’accord ne représentait pas seulement une extension de la dérogation ibérique déjà appliquée, mais impliquait également certains ajustements pour l’accommoder, comme la référence de prix, qui était jusqu’alors augmentée de cinq euros par mois, et qui est devenue plus souple.
Dans l’accord initial, le prix de référence du gaz susmentionné avait une valeur moyenne de 48,8 euros/MWh : il était de 40 euros/MWh pendant six mois et augmentait ensuite de 5 euros/MWh chaque mois. Il a augmenté de 1,1 euro/MWh depuis avril dernier, pour s’établir à 65 euros/MWh.
Actuellement, le mécanisme n’a pas eu d’effet sur les processus d’appariement marginal sur les marchés de gros depuis la fin du mois de février en raison de la chute du prix du gaz naturel en dessous des seuils fixés pour son application, mais, si nécessaire, la prolongation permettra de maintenir un prix raisonnable, moins dépendant de l’évolution du gaz naturel.