Elle ajoute un supplément indicatif de 2,5 % pour atteindre 45 %.
BRUXELLES, le 9 octobre (CALPA PARIS) –
Les Vingt-sept ont approuvé lundi l’ambition de faire passer la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie de l’UE de 32 % à 42,5 % d’ici à 2030, avec un supplément indicatif de 2,5 % pour atteindre 45 %, chiffre préconisé par des pays tels que l’Espagne.
Le Conseil a donc adopté l’objectif déjà convenu avec les négociateurs du Parlement européen en mars et confirmé par la plénière du Parlement européen le 12 septembre. Maintenant que la directive a été formellement adoptée, elle sera publiée au Journal officiel de l’UE et entrera en vigueur 20 jours plus tard, tandis que les États membres disposeront de 18 mois pour la transposer en droit national.
« Il s’agit d’un pas en avant qui contribuera à la réalisation des objectifs climatiques de l’UE d’une manière équitable, rentable et compétitive », a déclaré la troisième vice-présidente et ministre en exercice de la transition écologique, Teresa Ribera, qui préside le Conseil de l’énergie dans le cadre du semestre espagnol.
L’objectif commun de cette nouvelle directive, à laquelle chaque État membre devra contribuer, est d’accélérer l’intégration des énergies renouvelables dans les secteurs où l’incorporation a été plus lente, tels que les transports, l’industrie, les bâtiments et les systèmes de chauffage et de refroidissement urbains.
Le texte propose aux États membres de choisir entre une réduction de 14,5 % des gaz à effet de serre dans les transports grâce à l’utilisation des énergies renouvelables en 2030 ou une part d’au moins 29 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie dans le secteur des transports en 2030.
En outre, un sous-objectif combiné contraignant de 5,5 % est fixé pour les biocarburants avancés et les carburants tels que l’hydrogène renouvelable ou synthétique dans la part des énergies renouvelables dans le secteur des transports.
La directive fixe également un objectif indicatif d’au moins 49 % d’énergies renouvelables dans les bâtiments en 2030 et prévoit une augmentation progressive des objectifs en matière d’énergies renouvelables pour le chauffage et le refroidissement, avec une augmentation contraignante de 0,8 % par an au niveau national jusqu’en 2026 et de 1,1 % entre 2026 et 2030.
Enfin, le texte renforce les critères de durabilité pour l’utilisation de la biomasse à des fins énergétiques afin de réduire le risque de production non durable de bioénergie et prévoit des procédures d’autorisation accélérées pour les projets d’énergie renouvelable.