L’UGT craint une « privatisation déguisée » de Renfe Mercancías après son alliance avec le groupe MSC

MADRID, 26 sept. (CALPA PARIS) –

L’UGT a exprimé sa crainte d’une « privatisation déguisée » de Renfe Mercancías après que le conseil d’administration de Renfe a approuvé la proposition par laquelle Medlog, une entreprise du groupe MSC, est proposée comme partenaire stratégique potentiel pour sa zone de Mercancías.

« Nous pensons que le processus se transformera en une tentative ratée de privatisation, entraînant la perte d’actifs publics qui pourraient ne pas être récupérables », a déclaré le syndicat dans un communiqué mardi.

En ce sens, l’UGT a manifesté son désaccord avec le modèle présenté par Renfe pour parvenir à la viabilité des biens, car « rien ne garantit que l’activité réalisée avec des actifs publics devienne miraculeusement rentable dans des mains privées ».

« Nous pensons que les travailleurs qui ont accepté de travailler dans une entreprise publique telle que Renfe doivent conserver intactes leurs conditions économiques, sociales et de travail », a-t-il souligné.

Selon le syndicat, les trois finalistes de l’appel d’offres négocié publié par Renfe Mercancías ont été annoncés en avril dernier et devaient soumettre leurs propositions avant le 31 juillet de cette année.

Parmi les trois finalistes, seul le groupe Medlog a présenté sa proposition qui, selon l’UGT, présente des « lacunes importantes » pour déterminer qu’elle est la « meilleure solution » pour Renfe Mercancías.

Pour cette raison, le représentant de l’UGT au conseil d’administration a voté contre la poursuite de la procédure choisie.

« Nous comprenons que nous sommes face à une privatisation déguisée de l’entreprise publique, qui laisserait le transport ferroviaire de marchandises dans notre pays sans référence dans ce domaine », a souligné l’UGT.

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En outre, selon l’UGT, l’absence d’un plan de maintenance clair met en péril la stabilité et l’emploi de Renfe Fabricación y Mantenimiento, car sa continuité dans la maintenance des actifs ferroviaires de la nouvelle société n’est pas claire.

« On continue à ne pas avoir de plan de ressources humaines pour anticiper la qualité et la stabilité des emplois dans Renfe Mercancías et, par conséquent, il n’y a pas de garantie pour le maintien d’un emploi stable et de qualité », a ajouté le syndicat.

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