MADRID, 7 août (CALPA PARIS) –
Le secteur du logement (‘Living’) – qui regroupe les résidences étudiantes, le ‘flex living’, les terrains, le résidentiel à louer, le résidentiel à vendre et à acheter et le ‘senior living’ – a mené l’investissement immobilier en Espagne au cours du premier semestre, avec environ 1 629 millions d’euros, concentrant 31% du total des transactions, par rapport à 25% au premier semestre 2022, selon les données de CBRE.
Au cours de cette période, l’investissement dans le logement a été fortement conditionné par quatre grandes transactions, supérieures à 80 millions d’euros, qui ont représenté plus de la moitié du volume total et ont eu lieu au cours des trois premiers mois de l’année, une période qui a concentré une grande partie de l’investissement.
Ainsi, le segment de l’investissement résidentiel a été le produit phare en termes de volume transigé, avec 72% du total investi dans le logement à travers 1.174 millions d’euros, dont 1.033 millions correspondent au produit ‘BTR’ et 140 millions au ‘PRS’.
Pour sa part, le « flex living » s’est hissé à la deuxième place en termes de volume d’investissement dans le secteur, avec 240 millions d’euros, soit 15 % du total, 69 % du volume total allant au « corporate living » et les 31 % restants au « coliving ».
L’investissement dans les résidences étudiantes a été limité au cours du premier semestre de l’année en raison du fait que la différence de prix entre le vendeur et l’acheteur n’a pas encore été ajustée, avec 215 millions d’euros transigés, soit 13% du total.
Les résidences pour personnes âgées n’ont pas encore enregistré de transactions en 2023, leur principale limite étant le manque d’opérateurs spécialisés, alors que les perspectives démographiques soutiennent une forte croissance de ce produit à l’avenir.
Le vice-président et responsable du logement chez CBRE Espagne, Javier Kindelan, a souligné que le secteur du logement est l’un des segments immobiliers avec « le plus grand potentiel » de croissance dans un scénario de manque d’offre face à une forte demande dans tous les types de produits.
« Le vieillissement de la population, lié à une meilleure qualité de vie, les changements dans les unités familiales, avec de plus en plus de ménages d’une seule personne mais avec une plus grande pluralité, et l’augmentation de la mobilité entre les villes et les pays redéfinissent les espaces de logement », a-t-il ajouté.
CBRE a également souligné que les fondamentaux positifs de la demande et la faiblesse de l’offre maintiendront le rythme du marché résidentiel malgré le ralentissement de l’économie au second semestre.