Le président de la Cop28, le sultan Ahmed al-Jaber, dans ses échanges avec la presse, n’a cessé de saluer la limitation du réchauffement à 1,5 °C comme « notre étoile polaire ». Au-delà de cet objectif, les scientifiques préviennent que le monde subira des changements climatiques dévastateurs et irréversibles.
Mais pour certains des pays les plus fragiles du monde, même le réchauffement de 1,3°C que nous avons déjà connu s’avère trop difficile à gérer en ce qui concerne l’un des facteurs les plus fondamentaux de la survie de l’humanité : notre système alimentaire.
Juste avant la Cop28, quelque 57 millions de personnes dans le monde connaissaient des niveaux de crise d’insécurité alimentaire aiguë dans des endroits où les conditions météorologiques extrêmes sont le principal facteur de la faim, selon Save the Children. C’est presque le double du chiffre de 29 millions rapporté en 2018.