MADRID, 22 octobre (CALPA PARIS) –
Le conseil d’administration de la Banque centraméricaine d’intégration économique (BCIE) entamera ce lundi le processus d’entretien avec une liste restreinte de six candidats pour le poste de président exécutif de l’entité, dont le nom sera connu le 17 novembre.
La liste restreinte est composée de quatre hommes et de deux femmes issus de quatre des cinq pays membres fondateurs de la BCIE, qui ont la possibilité de se présenter à la présidence. Plus précisément, deux des candidats présélectionnés sont originaires du Costa Rica, deux du Salvador, un du Guatemala et un du Honduras.
Depuis 1961, l’institution a eu cinq présidents originaires du Honduras (dont Dante Mossie, qui occupe actuellement le poste), quatre du Guatemala, trois du Nicaragua, deux du Costa Rica et un du Salvador.
A cette occasion, le Honduras fait à nouveau une forte tentative pour conserver la présidence de la BCIE après le 1er décembre, avec le nom de Hugo Rolando Noé Pino, qui est actuellement premier vice-président du Congrès hondurien. Il a été président de la Banque centrale du Honduras, directeur exécutif pour l’Amérique centrale à la BID et ancien ministre des finances.
Gisela Sánchez a été choisie par le gouvernement du Costa Rica pour présider l’organisation. Au cours de sa carrière professionnelle, elle a notamment occupé les postes de directrice régionale de la stratégie à la banque BAC et de présidente-directrice générale de la société Global Endeavors.
Le Costa Rica présente également la candidature de Bernardo José Alfaro, un ingénieur civil qui a été directeur général de la Banco Nacional de Costa Rica et surintendant de la General Superintendency of Financial Institutions.
Les candidats salvadoriens sont Enrique Alberto Cañas Jimenez, ancien directeur exécutif pour le Salvador et chef de la division des marchés financiers de la BID, et Celina María Padilla de O’Byrne, avocate et ancienne présidente du conseil d’administration de Banco Hipotecario de El Salvador.
L’économiste guatémaltèque Jaime Roberto Díaz Palacios rejoint la course après avoir été vice-président exécutif de la CABEI, conseiller principal du directeur exécutif de la Banque mondiale et directeur exécutif du Programme national de compétitivité (Pronacom).
A l’issue de ces entretiens, qui se dérouleront lors de la session d’octobre du conseil d’administration, une liste restreinte de candidats sera établie et soumise au Conseil des gouverneurs de la BCIE, l’organe chargé d’élire le président.
Toutefois, si aucun des six noms proposés n’est jugé approprié, le conseil d’administration et l’assemblée des gouverneurs ont le pouvoir de demander que d’autres candidats leur soient présentés s’ils le jugent opportun.
Dante Mossi, qui avait tenté de se faire réélire en mai dernier, a finalement été écarté pour un second mandat lors de la réunion du « LXIIIe Conseil des gouverneurs de la BCIE ». La durée de la présidence est de cinq ans.