MADRID, 11 oct. (CALPA PARIS) –
Au sein du Federal Open Market Committee (FOMC) de la Réserve fédérale américaine (Fed), la plupart des membres ont convenu qu’une ou plusieurs hausses des taux d’intérêt seraient « appropriées » pour ramener l’inflation à l’objectif de 2 %.
« La plupart des participants ont estimé qu’une nouvelle hausse des taux d’intérêt lors d’une prochaine réunion serait probablement appropriée, tandis que certains ont jugé plausible que de nouvelles hausses ne soient pas justifiées », selon le compte rendu de la dernière réunion de fin septembre, qui a laissé les taux inchangés.
Dans l’ensemble, les participants ont estimé qu’avec la politique monétaire restrictive actuelle, les risques pour les objectifs du Comité « sont devenus plus bidirectionnels » et que les décisions futures devraient être davantage fondées sur des données afin de « peser les risques » de manière appropriée.
« Les participants ont noté qu’il était important d’équilibrer le risque d’un resserrement trop important par rapport au risque d’un resserrement trop faible », a-t-il résumé.
Plusieurs membres du FOMC ont également noté que les taux d’intérêt étaient « probablement » à leur maximum ou proches de celui-ci. Dans ces conditions, la politique monétaire et la communication de l’institut d’émission devraient se concentrer non plus sur le niveau des taux, mais sur la durée pendant laquelle ils devraient rester bas.
SITUATION DES TAUX D’INTÉRÊT
Le 20 septembre dernier, la Fed a décidé de maintenir les taux d’intérêt dans une fourchette cible de 5,25 % à 5,50 % après onze hausses de taux d’intérêt depuis mars 2022, ce qui les a portés à leur plus haut niveau depuis janvier 2001.
« Le Comité continuera d’évaluer les informations supplémentaires et leurs implications pour la politique monétaire », avait alors déclaré la banque centrale.
Pour déterminer le degré de resserrement potentiel qui pourrait être approprié pour ramener l’inflation à 2 %, la Fed « prendra en compte le resserrement cumulatif de la politique monétaire, les retards avec lesquels la politique monétaire affecte l’activité économique et l’inflation, et l’évolution des développements économiques et financiers ».