MADRID, 26 juin (CALPA PARIS) –
La société suédoise d’investissement immobilier Samhällsbyggnadsbolaget i Norden AB (SBB) est entrée en négociations exclusives pour vendre les 51% qu’elle contrôle encore dans SBB EduCo (EduCo), après avoir récemment reçu une manifestation d’intérêt de Brookfield, qui a déjà acquis 49% de cette filiale en novembre 2022.
À cet égard, la société immobilière a indiqué que la transaction lui permettrait de rembourser le prêt interentreprises de 14,5 milliards de couronnes suédoises (1,241 milliard d’euros) consenti par EduCo aux CFF.
L’intention des parties est de conclure un accord d’achat d’actions et des accords connexes au cours du mois de juillet 2023, bien que CFF ait souligné que les discussions menées ne constituent pas une obligation de réaliser une transaction et sont soumises aux approbations habituelles, y compris l’autorisation habituelle prévue en matière de concurrence.
Les CFF ont également indiqué que, dans les conditions évoquées, ils conserveraient le droit d’acquérir des actions d’EduCo à l’avenir.
« La décision d’entrer en pourparlers exclusifs pour la vente d’EduCo est une décision stratégique importante pour les CFF, qui permet de créer une marge de manœuvre supplémentaire en ces temps difficiles », a déclaré Leiv Synnes, CEO des CFF.
« Nous avons déjà dit que dans le cadre de la révision stratégique, nous agirions de manière globale et rapide, et c’est exactement ce que nous faisons aujourd’hui. La vente d’EduCo permettrait aux CFF d’améliorer leurs liquidités et de réduire leur endettement », a-t-il conclu.
En novembre dernier, Brookfield a accepté de payer environ 9,2 milliards de couronnes suédoises (787 millions d’euros) pour 49 % d’EduCo, plus un engagement supplémentaire allant jusqu’à 1,2 milliard de couronnes suédoises (103 millions d’euros).
La semaine dernière, l’Autorité suédoise de surveillance financière (FI) a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer si la société immobilière Samhällsbyggnadsbolaget i Norden (SBB) a enfreint certaines règles comptables dans ses résultats consolidés pour l’exercice 2021.
En particulier, elle évaluera si la société a violé plusieurs dispositions du Parlement européen et du Conseil concernant l’application des normes comptables internationales et les lignes directrices de l’AEMF sur les ratios alternatifs concernant l’évaluation des biens immobiliers, des propriétés, ainsi que la comptabilisation des acquisitions d’actifs et des chiffres clés alternatifs.