MADRID, 16 juil. (CALPA PARIS) –
Le prix moyen de l’électricité pour les clients au tarif réglementé liés au marché de gros augmentera ce lundi de 46,61% par rapport à ce dimanche, pour atteindre 87,48 euros par mégawattheure (MWh).
Par tranches horaires, le prix maximum, 126,44 euros/MWh, sera enregistré entre 22h00 et 23h00, tandis que le prix minimum se situera entre 03h00 et 04h00, avec 70 euros/MWh.
Le prix moyen du pool d’électricité jusqu’à présent en juillet s’élève à 91,51 euros/MWh, contre 143,86 euros/MWh à la même période l’année dernière.
A ce prix moyen du pool s’ajoute la compensation aux entreprises gazières, qui doit être payée par les consommateurs bénéficiant de la mesure, les consommateurs au tarif régulé (PVPC) ou ceux qui, bien qu’étant sur le marché libre, ont un tarif indexé, mais qui est à nouveau à 0 euros/MWh, une situation qui s’est répétée depuis le 27 février.
La « dérogation ibérique » a été prolongée jusqu’au 31 décembre, suite à l’accord conclu par l’Espagne et le Portugal avec la Commission européenne. Elle est donc prolongée de sept mois, jusqu’à la fin de cette année, et il n’est pas exclu qu’elle soit prolongée plus longtemps si ce cadre est également étendu.
Concrètement, l’accord représente non seulement une extension de la dérogation ibérique déjà appliquée, mais implique également certains ajustements pour l’adapter, comme la référence de prix, qui était jusqu’à présent augmentée de cinq euros par mois, et qui sera désormais plus douce.
Dans l’accord initial, le prix de référence du gaz susmentionné avait une valeur moyenne de 48,8 euros/MWh : il était de 40 euros/MWh pendant six mois, augmentant ensuite de 5 euros/MWh chaque mois. Aujourd’hui, il augmentera de 1,1 euro/MWh par rapport à avril dernier, pour atteindre 65 euros/MWh.
Actuellement, le mécanisme n’a pas eu d’effet sur les processus d’appariement marginal sur les marchés de gros depuis la fin du mois de février en raison de la chute du prix du gaz naturel en dessous des seuils fixés pour son application, mais, si nécessaire, la prolongation permettra de maintenir un prix raisonnable, moins dépendant de l’évolution du gaz naturel.