MADRID, 30 sept. (CALPA PARIS) –
Le prix moyen de l’électricité pour les clients au tarif réglementé liés au marché de gros baissera ce dimanche 1er octobre de 8,48% par rapport à ce samedi, pour atteindre 96 euros par mégawattheure (MWh).
Par tranches horaires, le prix maximum, 142,45 euros/MWh, sera enregistré entre 21 et 22 heures, tandis que le prix minimum se situera entre 15 et 16 heures, avec 4,3 euros/MWh, selon les données provisoires de l’Opérateur du marché ibérique de l’énergie (OMIE) recueillies par Europa Press.
Le mois de septembre se termine ce week-end avec une moyenne de 103,3 euros/MWh, par rapport aux 141,07 euros/MWh que le pool a enregistré en septembre 2022, ce qui fait de ce mois le plus cher depuis février 2023.
Au prix moyen du pool s’ajouterait la compensation aux entreprises gazières, qui doit être payée par les consommateurs bénéficiant de la mesure, les consommateurs du tarif réglementé (PVPC) ou ceux qui, bien qu’étant sur le marché libre, ont un tarif indexé, mais qui est à nouveau à 0 euros/MWh, une situation qui se répète depuis le 27 février.
La « dérogation ibérique » a été prolongée jusqu’au 31 décembre, suite à l’accord conclu par l’Espagne et le Portugal avec la Commission européenne. Elle a donc été prolongée de sept mois, jusqu’à la fin de cette année, et il n’est pas exclu qu’elle puisse être prolongée plus longtemps si ce cadre est également augmenté.
Plus précisément, l’accord ne représentait pas seulement une extension de la dérogation ibérique déjà appliquée, mais impliquait également certains ajustements pour l’accommoder, comme la référence de prix, qui était jusqu’alors augmentée de cinq euros par mois, et qui est devenue plus souple.
Dans l’accord initial, le prix de référence du gaz susmentionné avait une valeur moyenne de 48,8 euros/MWh : il était de 40 euros/MWh pendant six mois et augmentait ensuite de 5 euros/MWh chaque mois. Il a augmenté de 1,1 euro/MWh depuis avril dernier, pour s’établir à 65 euros/MWh.
Actuellement, le mécanisme n’a pas eu d’effet sur les processus d’appariement marginal sur les marchés de gros depuis la fin du mois de février en raison de la chute du prix du gaz naturel en dessous des seuils fixés pour son application, mais, si nécessaire, la prolongation permettra de maintenir un prix raisonnable, moins dépendant de l’évolution du gaz naturel.