Selon l’Association hypothécaire espagnole
MADRID, 22 oct. (CALPA PARIS) –
Le ratio de créances douteuses des crédits pour l’acquisition de logements a connu une « légère détérioration » au deuxième trimestre, s’établissant à 2,4% contre 2,3% au premier trimestre, selon les données recueillies dans le bulletin trimestriel de l’Association espagnole des hypothèques (AHE).
Cependant, en termes d’année, il s’est amélioré de 0,3 point de pourcentage, passant de 2,6 %.
L’association souligne que, si les banques profitent de la hausse des taux d’intérêt en obtenant davantage de revenus, le côté « moins sympathique » du resserrement de la politique monétaire est la détérioration de la qualité de crédit des portefeuilles.
Il indique que, pour l’instant, les prêts ont maintenu une position « raisonnablement solide » en termes de solvabilité, en partie grâce au fait que, ces dernières années, une grande partie du marché a opté pour des hypothèques à taux fixe, « ce qui place les ménages dans une position moins vulnérable ».
Toutefois, elle souligne qu’au deuxième trimestre, la dynamique a été « légèrement modifiée », car les expositions douteuses sur les prêts accordés pour l’achat d’un logement ont connu un « léger changement ».
Le deuxième trimestre a toutefois connu une dynamique « légèrement modifiée », les expositions non performantes sur les prêts au logement ayant augmenté de 4 % par rapport au trimestre précédent, bien qu’elles se soient améliorées de 10 % par rapport à l’année précédente.
Dans le même temps, l’encours de ce portefeuille a contribué négativement au ratio d’actifs douteux, avec des baisses à la fois en glissement trimestriel (0,7 %) et en glissement annuel (2,7 %).
PRÊTS AUX ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES
De même, les crédits aux activités immobilières et au secteur de la construction dans son ensemble sont restés pratiquement inchangés en termes trimestriels, avec une détérioration de seulement cinq centièmes de point de pourcentage, alors qu’ils ont connu une évolution favorable en termes annuels, passant de 5,2 % au deuxième trimestre 2022 à 4,6 % au deuxième trimestre de cette année.
A cet égard, l’AHE précise que la situation est due à une baisse » plus prononcée » du portefeuille d’encours que des créances douteuses qui, bien qu’elles aient ralenti le rythme des radiations, ont globalement continué d’évoluer favorablement.