Le Consortium d’indemnisation de l’Espagne, un exemple « magnifique » pour l’Europe
MADRID, le 12 mai (CALPA PARIS) –
L’augmentation des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) est une « bonne nouvelle » pour le secteur de l’assurance, selon la présidente de l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (Eiopa), la Néerlandaise Petra Hielkema.
« Soyons francs, la hausse des taux d’intérêt est en fait une bonne nouvelle. C’est une très bonne chose que cette longue période de taux bas soit arrivée à son terme et, en tant que secteur, nous pouvons en bénéficier », a-t-elle déclaré lors d’un événement organisé par le New Economy Forum.
Toutefois, la directrice de l’Eiopa a prévenu qu’en termes réels, les avantages ne sont pas si importants tant que l’inflation est très élevée.
Quoi qu’il en soit, M. Hielkema a souligné que le secteur européen est robuste et présente un niveau de solvabilité « très confortable » de 260 % en moyenne, qui est de 240 % en Espagne, « mais aussi bon ».
Il a également assuré que la liquidité n’est pas une préoccupation actuelle pour les contrôleurs d’assurance, après les tests de résistance effectués, bien qu’il ait admis que davantage de données sont toujours nécessaires pour l’analyse et que nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers.
« Il peut y avoir des mouvements sur le marché, une réévaluation des actifs qui peut avoir un impact, donc il peut y avoir un risque de crédit et il peut aussi y avoir un risque de liquidité différent de celui auquel nous sommes habitués », a-t-il averti.
EXEMPLE ESPAGNOL.
D’autre part, le président de l’Eiopa a souligné que le Consorcio de Compensación de Seguros (CCS), qui opère en Espagne, est un « magnifique exemple » de la manière dont la collaboration public-privé peut être mise en œuvre pour faire face aux défis posés par le changement climatique.
« Il soulève la question de savoir s’il existe une capacité suffisante pour faire face à ce type de risque et propose la création d’un fonds européen pour pouvoir faire face à une telle menace.
Elle a également annoncé que l’Eiopa prépare un document sur l’écopostureo pour le début du mois de juin, dans lequel elle fournira une définition claire de ce qu’est l’écoblanchiment.
Dans ce sens, il a souligné l’impact sur la confiance des consommateurs de ce que l’on appelle l’écopostureo et a défendu le fait qu' »il n’est pas obligatoire d’appeler vert quelque chose qui ne l’est pas ».
L’industrie doit opérer une transition pour devenir verte, mais si vous appelez quelque chose « vert », c’est qu’il doit l’être », a-t-il déclaré.