MADRID, 10 août (CALPA PARIS) –
L’Association nationale des taxis (Antaxi) a demandé à l’Association catalane de la concurrence (ACCO) de faire preuve d' »équité » et de dialoguer avec les représentants des taxis en Catalogne, estimant que l’ACCO « n’a écouté » qu’une seule partie du conflit, les VTC.
C’est ce qu’a précisé ce jeudi le président de l’Antaxi, Julio Sanz, à propos de la sanction de plus de 120 000 euros imposée par l’ACCO à Élite Taxi pour avoir prétendument fait des « recommandations collectives de boycott d’Uber et d’autres opérateurs ».
M. Sanz estime qu’il s’agit d’une situation « frappante », car c’est la première fois qu’une association est sanctionnée pour avoir fait une recommandation à ses membres. « Nous ne voyons pas de plaintes contre d’autres associations de consommateurs pour avoir recommandé certaines options de consommation ou d’autres », a-t-il déclaré.
« Il conviendrait d’avoir le même souci de respecter la réglementation des transports que de poursuivre les autres sous ce prétexte », a-t-il ajouté en référence à l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour le procès d’Élite Taxi contre Uber concernant l’utilisation d’applications permettant à des chauffeurs non professionnels de fournir des services de transport urbain.
Dans tous les cas, le secteur des taxis a insisté pour qu’un dialogue ouvert soit établi avec toutes les institutions publiques impliquées dans la gestion de la mobilité urbaine afin de garantir aux utilisateurs « un transport sûr, avec tous les droits des consommateurs et contribuant à la durabilité des villes ».