Murcie, Valence, Andalousie et C-LM sont les régions autonomes dont le financement est inférieur à la moyenne, selon la Fedea.

MADRID, 7 août (CALPA PARIS) –

Murcie, la Communauté valencienne, l’Andalousie et la Castille-La Manche sont les quatre communautés de régime commun qui ont enregistré en 2021 un indice de financement des compétences homogènes par habitant ajusté en dessous de la moyenne, selon une étude de la Fondation pour les études d’économie appliquée (Fedea).

La Fedea a publié ce lundi une note préparée par Ángel de la Fuente dans laquelle est analysé le règlement du système de financement régional (SFA) pour 2021, qui a été récemment rendu public par le ministère des Finances.

Concrètement, et compte tenu du fait que la moyenne nationale est de 100, en 2021, la Murcie avait un indice de financement définitif des compétences homogènes par habitant de 90,8, tandis que la Communauté valencienne avait 92,1, l’Andalousie 94,3 et la Castille-La Manche 95.

Par rapport à l’année précédente (2020), l’indice de financement définitif des compétences homogènes par habitant ajusté a baissé de 1,5 point en Murcie ; il a baissé d’un point dans la Communauté valencienne ; il a augmenté de deux dixièmes en Andalousie et a baissé d’un point en Castille-La Manche.

La Cantabrie (115,3), les Baléares (114,6), La Rioja (112,7), l’Estrémadure (110,9), les Canaries (107,1), Castilla y León (106,3), les Asturies (103,1), Madrid (102,1), la Catalogne (101,7), l’Aragon (101,6) et la Galice (101,3) se situent au-dessus de la moyenne.

Toutefois, il convient de souligner la forte progression des Baléares, qui gagnent 5,5 points, et le recul de Murcie (-1,5), Valence (-1,0) et Castilla la Mancha (-1,0) qui, tout en restant dans les dernières positions de la distribution, s’éloignent encore plus de la moyenne. D’autre part, l’amélioration en Extremadura (+1,2) et la baisse en Cantabria (-1,7) sont également remarquables.

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Comme l’explique Ángel de la Fuente dans le rapport, les variations enregistrées en 2021 dans les positions relatives des différentes communautés autonomes en termes de dotation effective par habitant ajustée à des compétences homogènes ont été sensibles dans certains cas, et la récupération des recettes fiscales après la pandémie et la danse habituelle dans les communautés bénéficiaires des deux tranches du Fonds de coopération y ont joué un rôle significatif.

Dans l’ensemble, et selon les calculs de Fedea, le volume total du financement définitif des communautés autonomes du régime commun, mesuré à compétences homogènes et effort fiscal égal, a connu une augmentation d’environ 18.000 millions d’euros en 2021 (16%) par rapport à 2020, fondamentalement en raison de la récupération des recettes fiscales des communautés autonomes et des États après la chute causée par la crise de Covid.

Selon la Fondation, cette augmentation a été atténuée dans une certaine mesure par la réduction de quelque 2,5 milliards de transferts extraordinaires de l’État pour faire face à la pandémie. Pour les années plus récentes, les données définitives de financement ne sont pas encore disponibles, mais les ressources soumises à règlement fournies par le système ont légèrement diminué en 2022 (-0,87%) et ont fortement rebondi en 2023 (+19,3%).

MADRID, LA CATALOGNE ET LES ILES BALEARS, LES CCAA LES PLUS CONTRIBUTEURS

La somme des soldes positifs indique que le système apporte aux régions à faible revenu des ressources supplémentaires, en plus de leurs recettes fiscales, pour un montant de près de 20 000 millions d’euros. Ces ressources proviennent d’une part de l’État (qui contribue pour près de 11 milliards d’euros) et d’autre part des régions ayant le revenu par habitant le plus élevé (Madrid, Catalogne et Baléares), qui contribuent pour près de 9 milliards d’euros supplémentaires.

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Les contributions de péréquation représentent environ 8 % des recettes fiscales régionales aux Baléares, 9 % en Catalogne et 24 % à Madrid. Du côté des bénéficiaires, les recettes de la péréquation dépassent 20 % des recettes fiscales homogènes dans dix cas et sont particulièrement importantes aux îles Canaries, où elles représentent plus de la moitié des recettes totales, et en Estrémadure, où elles dépassent 40 %.

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