Selon M. Sumar, le pacte de coalition prévoit une augmentation du salaire minimum, une loi sur les soins de santé et une réglementation des licenciements.


La dirigeante de Sumar, vice-présidente et ministre du Travail par intérim, Yolanda Díaz, participe à un forum du Club Vanguardia, à l’Ordre des avocats, le 5 octobre 2023, à Barcelone, Catalogne (Espagne). – Lorena Sopêna – Europa Press

MADRID, 24 oct. (CALPA PARIS) –

L’accord de coalition gouvernementale entre le PSOE et Sumar comprend l’engagement d’augmenter le salaire minimum professionnel (SMI) au cours de la législature afin qu’il n’y ait pas de perte de pouvoir d’achat dans le collectif et le déploiement d’une loi sur les soins.

C’est ce qu’a indiqué la coalition dirigée par Yolanda Díaz après le pacte scellé avec les socialistes et qui sera présenté ce midi par le deuxième vice-président et président par intérim du gouvernement et candidat du PSOE à la réélection, Pedro Sánchez.

Sumar rapporte que l’accord introduit des avancées ambitieuses telles que la régulation des licenciements, le renforcement du système de santé publique pour réduire les listes d’attente, le développement de la loi sur le logement pour réguler les loyers et l’abrogation de la loi sur la sécurité citoyenne, connue par ses détracteurs sous le nom de « loi bâillon ».

De plus, selon Sumar, les initiatives à déployer par le futur gouvernement comprennent la réforme du financement « territorial » et la réduction du temps de travail sans réduction de salaire pour les employés.

Dans une déclaration commune, le PSOE et Sumar ont expliqué que le pacte s’engageait à augmenter le parc de logements publics dans le but d’atteindre 20 % du parc total ; la révision à la hausse des objectifs de la loi sur le changement climatique ; l’extension des congés payés pour les naissances ; l’universalisation de l’éducation de 0 à 3 ans, avec la garantie que l’accès à l’éducation publique pour les enfants de deux ans sera pour tous à la fin de la législature, et une réforme fiscale « équitable » qui fait contribuer les banques et les grandes entreprises énergétiques aux dépenses publiques.

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Les négociations se sont intensifiées hier, Sánchez et Díaz se réunissant pour parvenir à un accord, et se sont poursuivies dans la soirée pour finaliser le pacte sur la réduction du temps de travail, principale pierre d’achoppement de ces derniers jours.

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