MADRID, 28 juin (CALPA PARIS) –
Le syndicat Comisiones Obreras (CCOO) a demandé au gouvernement d’approuver la transposition de la directive européenne sur les conditions de travail transparentes et prévisibles avant les prochaines élections générales.
« De manière incompréhensible, le gouvernement n’a pas procédé à la transposition de la directive dans la législation nationale », a dénoncé le syndicat dans un communiqué publié mercredi.
Selon le syndicat, l’Espagne a déjà reçu une sommation de l’Union européenne en septembre 2022, et le 1er juin elle a reçu un avis motivé de la Commission lui donnant un délai de deux mois pour effectuer cette transposition, qui, si elle ne le fait pas, peut porter l’affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne pour l’imposition de sanctions économiques.
« Cette décision du gouvernement est d’autant plus incompréhensible que la loi de transposition a commencé son parcours en septembre 2022 et que le Conseil économique et social s’est prononcé (en urgence) en octobre dernier », a-t-il dénoncé.
Le texte proposé dans le projet de loi a fait l’objet d’allégations de la part des partenaires sociaux et le syndicat estime que « rien n’explique qu’il n’ait pas été soumis au système juridique espagnol en profitant du décret-loi royal approuvé hier par le Conseil des ministres ».
La directive 2019/1152 sur les conditions prévisibles et transparentes intègre des améliorations importantes dans les droits des travailleurs à l’information sur les conditions dans lesquelles leur travail doit être effectué, fournit des garanties supplémentaires sur la prévisibilité de ces conditions et sur le préavis avec lequel des éléments importants tels que les jours où l’activité de travail doit être effectuée, la journée de travail, l’exécution d’heures supplémentaires, etc. doivent être connus. En outre, la directive limite la durée de la période d’essai.