Cooperativas Agro-alimentarias demande au gouvernement de fournir une aide au secteur de l’oléiculture en raison de la sécheresse.

Les premières prévisions pour la saison sont d’environ 737 000 tonnes d’huile d’olive.

MADRID, 21 juillet (CALPA PARIS) –

Cooperativas Agro-alimentarias de España a demandé au Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation une aide pour le secteur de l’oléiculture en raison de l’impact sévère de la sécheresse, selon un communiqué de presse.

Plus précisément, les coopératives ont rappelé que l’oliveraie nationale souffre d’une sécheresse persistante depuis quatre ans, particulièrement aiguë l’année dernière.

Une situation qui fera que la campagne de production d’huile d’olive 2022/23 sera la deuxième plus faible production du siècle, selon les données fournies par le Comité oléicole international (COI), tandis que celle des olives de table a également été la plus faible au cours des 15 dernières années.

Ainsi, la rareté des précipitations durant l’année hydrologique en cours, ajoutée aux anomalies climatiques de températures extrêmes aux moments critiques de la floraison et de la nouaison au printemps, et la réduction drastique des allocations d’irrigation, font que les premières estimations pour la campagne qui commence en octobre sont très basses en termes de production, avec des prévisions initiales d’environ 737 000 tonnes d’huile d’olive.

Dans ce contexte, les conseils sectoriels de l’huile d’olive et des olives de table de Cooperativas Agro-alimentarias de España considèrent que « rien ne justifie » que l’oliveraie « ne soit pas considérée » par l’agriculture et les communautés autonomes comme une culture prioritaire pour l’octroi de l’aide à la sécheresse qui sera établie dans l’arrêté ministériel en attente de publication.

En outre, ils ont alerté le département dirigé par Luis Planas sur les difficultés rencontrées par les coopératives et les sociétés de producteurs, qui n’auront pas de produit à commercialiser et devront faire face aux coûts fixes, aux amortissements et aux financements avancés à leurs producteurs.

A lire aussi  M. Feijóo propose d'augmenter le salaire minimum à 60 % du salaire moyen sur la base de critères objectifs et de rendre la semaine de travail plus flexible.

Auteur/autrice