MADRID, 30 juin (CALPA PARIS) –
Enagás estime que la sentence qui mettra fin à l’arbitrage qui règle les différends de l’entreprise contre l’État péruvien au sujet du gazoduc GSP sera rendue cette année, plus précisément au mois de septembre, comme l’a indiqué la Commission nationale du marché des valeurs (CNMV).
Le conflit avec le Pérou a commencé en 2017, lorsque le gouvernement du pays latino-américain a interrompu le projet Gasoducto Sur Peruano (GSP), long de plus de 1 000 kilomètres.
Enagás réclame au gouvernement péruvien de récupérer l’investissement réalisé dans le GSP avant l’annulation de l’infrastructure, comme le stipule la clause 20 du contrat qui régissait le projet.
Lors de l’assemblée générale des actionnaires de la société en mars, le PDG d’Enagás, Arturo Gonzalo, a annoncé que les conseillers juridiques du groupe s’attendaient à ce que la décision soit prise au cours du premier semestre de cette année et « considéraient qu’une issue positive pour la société était probable ».
À l’époque, Enagás estimait pouvoir récupérer 50 % de son investissement d’ici 2024 et le reste au-delà de 2030. La société a exclu de distribuer un dividende supplémentaire aux actionnaires pour cette raison.
Le consortium GSP était détenu à 55 % par l’entreprise de construction brésilienne Odebrecht, qui fait l’objet d’une enquête pour corruption présumée de fonctionnaires dans une douzaine de pays, contre 25 % pour Enagás.