MADRID, 8 sept. (CALPA PARIS) –
Le groupe bancaire d’investissement Goldman Sachs prévoit de procéder à des réductions d’effectifs entre fin octobre et début novembre, en se concentrant sur les employés les moins productifs, selon une source au fait de la mesure consultée par le Financial Times.
Le pourcentage de travailleurs touchés par les réductions se situerait dans la fourchette basse de 1 % à 5 % de l’effectif.
En décembre, Goldman Sachs employait 48 500 personnes, dont un peu plus de la moitié (52 %) dans les Amériques, 19 % en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, et les 29 % restants en Asie.
Sous la direction de l’actuel PDG David Solomon, les effectifs de Goldman Sachs ont augmenté jusqu’en septembre 2022 de 34 % depuis l’arrivée du dirigeant à la fin de 2018.
AJUSTEMENTS PRÉCÉDENTS
Au début du mois de juin, le président et directeur d’exploitation de la banque, John Waldron, avait déjà prévu que Goldman procéderait à un ajustement de ses effectifs face à un environnement macroéconomique « extraordinairement difficile ».
« Nous sommes engagés dans des actions spécifiques supplémentaires sur notre personnel », a déclaré Waldron. « Nous nous préparons à un environnement plus difficile », a-t-il déclaré, ajoutant qu' »il semble que nous nous dirigions vers un scénario de contraction qui durera un certain temps ».
Goldman Sachs devrait supprimer moins de 250 emplois dans les semaines à venir, notamment des postes de direction. Ces licenciements viendraient s’ajouter aux centaines de suppressions annoncées en septembre 2022 et aux 3 200 annoncées en janvier de cette année. À l’époque, cependant, la presse avait avancé le chiffre d’environ 4 000, soit 8 % de l’effectif total.
L’objectif avoué serait de parvenir à une réduction des coûts de 1 milliard de dollars (933,5 millions d’euros). Waldron a déclaré que la banque était en train de réaliser ces plans.
