MADRID, 11 octobre (CALPA PARIS) –
Le Tribunal suprême a mis fin aux poursuites judiciaires engagées par Ramón Ignacio García García, qui prétendait être le frère biologique d’Esther et Alicia Koplowitz Romero de Juseu, cette dernière étant la neuvième plus grande fortune d’Espagne selon la liste Forbes.
Dans un premier temps, le 71e tribunal de première instance de Madrid a rejeté la demande parce que le plaignant n’avait fourni aucune preuve de la maternité alléguée, mais la 22e section (renforcement) de l’Audience provinciale de Madrid a par la suite ordonné son admission.
Le demandeur n’ayant toujours pas apporté de preuves, le tribunal, avec l’accord du ministère public, a rendu un jugement le 29 septembre 2020 le condamnant à supporter tous les frais de la procédure et rejetant la demande, après avoir rejeté la demande du demandeur d’effectuer un test biologique pour comparer son ADN avec celui des sœurs, afin de déterminer si elles étaient des frères et sœurs du côté de leur mère.
García García a interjeté appel devant la même 22e section de l’Audiencia Provincial de Madrid, réitérant la demande de réalisation d’un tel test biologique, ce que cette section a accepté et a ordonné qu’il soit réalisé, ce que les Koplowitz ont fait.
Le résultat des tests effectués par l’Institut national de toxicologie et de médecine légale ayant conclu à l’absence de lignée maternelle, le tribunal a confirmé, le 9 septembre 2022, le jugement précédent par lequel la demande avait été rejetée, avec une nouvelle phrase condamnant la demanderesse aux dépens de la procédure, le tribunal ayant estimé que la demanderesse était téméraire.
Enfin, les recours extraordinaires pour violation de la procédure et cassation introduits par García García devant le Tribunal suprême ont été rejetés par la Haute Cour, qui l’a de nouveau condamné aux dépens.
Les conseillers juridiques d’Esther et Alicia Koplowitz vont maintenant procéder à l’exécution des condamnations aux dépens susmentionnées, selon des sources proches des sœurs, qui ajoutent qu’elles étudieront toute mesure complémentaire « pour qu’il n’arrive plus que des plaintes aussi douloureuses et absolument infondées soient déposées contre elles, ni que les procédures qui s’ensuivent se prolongent, en dépit de l’absence de la moindre preuve ».