MADRID, 21 juil. (CALPA PARIS) –
L’Association patronale des médiateurs d’assurance (Aemes) a annoncé ce vendredi la signature, avec les représentants syndicaux qui composent la commission de négociation, de la convention collective de l’intermédiation en assurance privée pour la période 2023-2026, pour laquelle une augmentation salariale de 12,75 % a été convenue au cours de ces quatre années.
L’association patronale du secteur a précisé dans un communiqué de presse qu’une augmentation salariale a été convenue « aussi contenue que possible », répartie comme suit : 4% en 2023, 3% en 2024 et 2025, et 2,75%, qui inclut la contribution au plan de cotisation défini pour 2026.
De cette manière, a conclu l’entité, l’augmentation salariale pour 2026 sera de 1,25 % et les 1,5 % restants iront à la contribution au plan de contribution défini, tandis que cet accord porte sa durée à quatre ans, ce qui « apporte une stabilité sociale au secteur et une plus grande confiance dans les relations de travail », a ajouté l’entité.
L’association a fait remarquer que, malgré le fait que le processus de négociation ait été embrouillé ces derniers jours, la commission de négociation a finalement réussi à remettre la négociation sur les rails et à signer l’accord.
En ce qui concerne la sécurité sociale, à partir du 31 décembre 2025, les contributions à la prime de retraite seront suspendues et aucun nouveau droit ne sera généré, et les entreprises devront recourir à un plan à cotisations définies.
À cette fin, à partir du 1er janvier 2026, l’augmentation salariale sera scindée, une partie allant à l’augmentation du salaire de base et un autre pourcentage au plan de cotisations définies.
Le nouvel accord permettra aux entreprises de maintenir le plan de protection sociale établi ou de le remplacer, à condition que les conditions s’améliorent.
En ce qui concerne les repas, la proposition d’augmenter le montant à 13 euros a été retenue et le kilométrage augmente légèrement, jusqu’à 1,5 centimes de plus en 2026, soit 0,38 euros par kilomètre, tandis que les indemnités journalières restent les mêmes que dans l’accord précédent.
Enfin, la possibilité de réduire la journée de travail à huit heures en raison d’un jour de congé est acceptée ; ainsi, la journée de travail annuelle sera de 1 720 heures et les travailleurs auront droit à 25 jours de congé.
D’autre part, un jour de congé supplémentaire sera accordé à ceux qui ont 20 ans d’ancienneté dans l’entreprise et un autre à ceux qui ont 30 ans d’ancienneté, a précisé l’entreprise, « afin de récompenser la loyauté des travailleurs ».
L’entreprise a également annoncé que les périodes d’essai et les contrats temporaires seront prolongés jusqu’à la durée maximale légale.
En ce qui concerne le paiement de la PAE, il a été établi comme condition pour sa perception que les entreprises facturent plus de 3,5 millions d’euros de commissions et son droit à la perception est éliminé pour le niveau 9.