MADRID, 20 août (CALPA PARIS) –
Le prix moyen de l’électricité pour les clients au tarif réglementé liés au marché de gros augmentera ce lundi 21 août de 3 % par rapport à dimanche et atteindra son plus haut niveau depuis deux mois à 117,25 euros par mégawattheure (MWh).
Par tranches horaires, le prix maximum, 149,58 euros/MWh, sera enregistré entre 20h00 et 21h00, tandis que le prix minimum se situera entre 15h00 et 16h00, avec 97,09 euros/MWh, selon les données provisoires de l’Opérateur du marché ibérique de l’énergie (OMIE) recueillies par Europa Press.
Au cours de ces 21 premiers jours du mois, la moyenne du marché de l’électricité s’établit à 91,04 euros/MWh, contre 263,61 euros/MWh en août 2022.
A ce prix moyen du pool s’ajouterait la compensation aux entreprises gazières, qui doit être payée par les consommateurs qui bénéficient de la mesure, les consommateurs au tarif réglementé (PVPC) ou ceux qui, bien qu’étant sur le marché libre, ont un tarif indexé, mais qui s’élève à nouveau à 0 euros/MWh, une situation qui se répète depuis le 27 février.
La « dérogation ibérique » a été prolongée jusqu’au 31 décembre, suite à l’accord conclu par l’Espagne et le Portugal avec la Commission européenne.
Elle est donc prolongée de sept mois, jusqu’à la fin de cette année, et il n’est pas exclu qu’elle soit prolongée plus longtemps si ce cadre est également étendu.
Concrètement, l’accord représente non seulement une extension de la dérogation ibérique déjà appliquée, mais implique également certains ajustements pour l’adapter, comme la référence de prix, qui était jusqu’à présent augmentée de cinq euros par mois, et qui sera désormais plus douce.
Dans l’accord initial, le prix de référence du gaz susmentionné avait une valeur moyenne de 48,8 euros/MWh : il était de 40 euros/MWh pendant six mois et augmentait ensuite de 5 euros/MWh chaque mois.
Aujourd’hui, il augmentera de 1,1 euro/MWh depuis avril dernier, pour atteindre 65 euros/MWh.
Actuellement, le mécanisme n’a pas eu d’effet sur les processus d’adaptation marginale sur les marchés de gros depuis la fin du mois de février en raison de la chute du prix du gaz naturel en dessous des seuils fixés pour son application, mais, si nécessaire, la prolongation permettra de maintenir un prix raisonnable, moins dépendant de l’évolution du gaz naturel.