MADRID, 29 juil. (CALPA PARIS) –
Le prix moyen de l’électricité pour les clients au tarif réglementé liés au marché de gros baissera dimanche de 15,86% par rapport à ce samedi, pour atteindre 67,79 euros par mégawattheure (MWh).
Par tranche horaire, le prix maximum, 113,93 euros/MWh, sera enregistré entre 22 et 23 heures, tandis que le prix minimum se situera entre 11 et 12 heures, avec 11,20 euros/MWh, selon les données provisoires de l’Opérateur du marché ibérique de l’énergie (OMIE) recueillies par Europa Press.
La moyenne du pool d’électricité pour le mois de juillet s’élève à 90,52 euros/MWh, contre 142,66 euros/MWh pour le même mois de l’année dernière.
A ce prix moyen du pool s’ajoute la compensation aux compagnies de gaz, qui doit être payée par les consommateurs qui bénéficient de la mesure, les consommateurs au tarif régulé (PVPC) ou ceux qui, bien qu’étant sur le marché libre, ont un tarif indexé, mais qui s’élève à nouveau à 0 euros/MWh, une situation qui se répète depuis le 27 février.
La « dérogation ibérique » a été prolongée jusqu’au 31 décembre, suite à l’accord conclu par l’Espagne et le Portugal avec la Commission européenne. Elle est donc prolongée de sept mois, jusqu’à la fin de cette année, et il n’est pas exclu qu’elle soit prolongée plus longtemps si ce cadre est également étendu.
Concrètement, l’accord représente non seulement une extension de la dérogation ibérique déjà appliquée, mais implique également certains ajustements pour l’adapter, comme la référence de prix, qui était jusqu’à présent augmentée de cinq euros par mois, et qui sera désormais plus douce.
Dans l’accord initial, le prix de référence du gaz susmentionné avait une valeur moyenne de 48,8 euros/MWh : il était de 40 euros/MWh pendant six mois, augmentant ensuite de 5 euros/MWh chaque mois. Aujourd’hui, il augmentera de 1,1 euro/MWh par rapport à avril dernier, pour atteindre 65 euros/MWh.
Actuellement, le mécanisme n’a pas eu d’effet sur les processus d’appariement marginal sur les marchés de gros depuis la fin du mois de février en raison de la chute du prix du gaz naturel en dessous des seuils fixés pour son application, mais, si nécessaire, la prolongation permettra de maintenir un prix raisonnable, moins dépendant de l’évolution du gaz naturel.