95% des centres, représentant 86,8% des travailleurs, ont réglé leurs relations de travail par des conventions collectives.
MADRID, 21 juil. (CALPA PARIS) –
Le salaire annuel brut par travailleur a atteint 25 353,22 euros en 2022, soit une augmentation de 4,6 % par rapport à l’année précédente, et a atteint son niveau le plus élevé depuis le début de la série, en 2008, selon les résultats de l’Enquête annuelle sur le coût de la main-d’œuvre (EACL), publiés vendredi par l’Institut national de la statistique (INE).
L’INE a expliqué que ce salaire annuel brut par travailleur de 25.353,22 euros représentait 74% du coût total du travail, tandis que le poste le plus important des coûts non salariaux était les cotisations obligatoires à la Sécurité sociale (8.055,63 euros par travailleur), qui représentaient 23,5% du coût.
Ainsi, les salaires et les cotisations de sécurité sociale représentaient ensemble 97,4 % du coût brut.
Au total, le coût du travail par travailleur en termes bruts était de 34.286,05 € en 2022, soit une augmentation de 4,2 % par rapport à l’année précédente. En soustrayant les subventions et déductions reçues des administrations publiques, on obtient un coût net de 34 058,83 euros, avec une croissance annuelle de 4,1 %.
Avec l’entrée en vigueur du décret-loi royal 2/2022 du 22 février, les ERTE Covid en vigueur le 24 février ont été prolongées jusqu’au 31 mars 2022. Après cette date, seules les dispositions des articles 47 et 47 bis du Statut des travailleurs ont été maintenues. L’incidence de ce chiffre au cours de l’année 2022 a été très faible ; en effet, les heures non travaillées pour des raisons techniques ou économiques (qui incluent celles non travaillées en raison de l’ERTE) recueillies dans l’enquête ont diminué en moyenne de 91,8 % par rapport à l’année précédente, selon l’INE.
Outre les salaires et les cotisations, 491,74 euros par an ont été consacrés aux prestations sociales par travailleur (cotisations volontaires aux régimes d’assurance et de retraite, prestations complémentaires à la sécurité sociale et dépenses sociales), 172,81 euros à d’autres dépenses liées au travail (indemnités de fin de contrat, petit outillage et vêtements de travail, transport sur le lieu de travail, sélection du personnel…), 144,33 euros correspondent aux indemnités de licenciement et 68,32 euros à la formation professionnelle.
SALAIRE DE 63.074 EUROS DANS LES ENTREPRISES DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ.
Les différences entre le coût du travail par travailleur selon les différentes activités de la classification étaient notables, allant de 20.744,17 euros par an brut par travailleur dans l’hôtellerie et la restauration à 82.181,05 euros par employé dans les entreprises de distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné.
Quant au salaire moyen dans les entreprises de distribution d’électricité, de gaz et de climatisation, l’INE indique qu’il s’élevait à 63 074 euros bruts par travailleur en 2022, tandis qu’il était de 15 175,7 euros dans l’hôtellerie et la restauration.
Dans les entreprises liées aux activités financières et d’assurance, le salaire brut moyen était de 50 391 euros, tandis que dans les entreprises d’activités administratives et de services auxiliaires, il était de 17 336,67 euros.
MADRID ENREGISTRE LE COÛT DU TRAVAIL LE PLUS ÉLEVÉ, AVEC 40 131 EUROS.
Si l’on examine les différences entre les territoires, les coûts du travail les plus élevés en 2022 ont été enregistrés dans la Comunidad de Madrid (40 131,84 euros), le País Vasco (39 624,16) et la Catalogne (36 739,55). En revanche, les coûts les plus bas ont été observés en Estrémadure (27 430,24 euros), dans les îles Canaries (28 722,58) et dans la région de Murcie (29 961,87).
En ce qui concerne la variation du coût du travail par rapport à l’année précédente, les îles Canaries (10,8%), les îles Baléares (9,3%) et La Rioja (5,3%) affichent les taux les plus élevés. En revanche, la Región de Murcia (1,2%), le País Vasco (2,5%) et la Principado de Asturias (2,6%) ont enregistré les plus faibles augmentations.
RÉGLEMENTATION DES RELATIONS DE TRAVAIL
La majorité des centres, 95% – correspondant à 86,8% des travailleurs – étaient régis par des conventions collectives en 2022, la proportion la plus élevée se situant à un niveau inférieur à celui de l’État (conventions sectorielles régionales, provinciales, etc.).
Sur le nombre total de travailleurs disposant d’une convention, 3,8% ont vu leurs conditions de travail modifiées par rapport à ce qui était établi dans la convention collective de référence.
En ce qui concerne les éléments de coût, l’INE signale que les coûts de main-d’œuvre les plus élevés sont enregistrés dans les centres régis par des moyens autres que les conventions collectives, suivis par les centres ayant conclu des accords d’entreprise ou de centre de travail.