Sumar répond à Calviño que l’obligation hypothécaire de 1 000 euros est « pour les gens », pas pour les banques.

Le porte-parole économique de Sumar souligne que sa mesure « est plus efficace » que le code de bonne conduite du vice-président.

MADRID, 26 juin (CALPA PARIS) –

Le secrétaire d’État aux Droits sociaux et porte-parole économique de Sumar, Nacho Álvarez, a souligné que la prime d’aide hypothécaire proposée par son parti ne consiste pas à « donner de l’argent aux banques », comme le suggère la ministre de l’Économie, Nadia Calviño, mais plutôt à donner de l’argent aux citoyens pour qu’ils puissent faire face à l’augmentation du coût du logement.

Dans un message publié sur son compte Twitter, Mme Álvarez a voulu répondre à l’évaluation faite par Mme Calviño de la prime proposée par Yolanda Díaz, qui consiste en un chèque direct de 1 000 euros pour aider les familles vulnérables qui ont subi une réévaluation de leur hypothèque en raison de la hausse des taux d’intérêt.

En ce qui concerne la mesure, la vice-présidente économique estime « qu’il n’est pas possible d’utiliser l’argent public » pour le donner aux banques, mais que ce sont les institutions financières qui doivent fournir des mesures d’aide et de soutien aux citoyens.

Cependant, le porte-parole économique de Sumar n’est pas d’accord avec ces affirmations et souligne que « aider les ménages avec l’augmentation de leurs hypothèques et les financer en renforçant la taxe sur les banques est une redistribution des revenus en faveur des familles ».

En fait, Álvarez a répondu au premier vice-président du gouvernement que la mesure proposée par Sumar « est plus efficace que le Code de bonnes pratiques », une mesure convenue entre l’exécutif et les banques pour améliorer le service dans les agences bancaires et chercher des solutions pour contenir l’augmentation des hypothèques variables.

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