MADRID, le 20 mai (CALPA PARIS) –
La secrétaire générale de la pêche du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Isabel Artime, a souligné aujourd’hui que la recherche et la science sont les principaux alliés du secteur de la pêche pour relever les défis de la durabilité, de la rentabilité et de la compétitivité.
C’est pourquoi elle a assuré que chaque euro alloué aux postes liés à la recherche, à la connaissance et à la formation a un « effet multiplicateur stratégique » et constitue une « garantie pour l’avenir ».
Ce matin, à Gijón, M. Artime a participé à l’inauguration d’une conférence technique sur l’innovation dans la pêche promue par l’Organisation des producteurs artisanaux de la Principauté des Asturies (Opasturias – Opp90), où il a présenté certaines des actions incluses dans le Plan de récupération, de transformation et de résilience (PRTR) et dans le programme du Fonds maritime européen pour la pêche et l’aquaculture (FEMPS), deux outils qui, selon lui, » favorisent l’augmentation de l’investissement public dans la R+D+I « .
Dans le cadre du FEMPA, il a indiqué qu’une ligne d’aide est envisagée pour des projets d’innovation visant à améliorer la gestion durable des ressources halieutiques. Cette aide encouragera notamment les projets visant à améliorer la sélectivité des engins de pêche et à fournir des « solutions innovantes ».
En ce qui concerne le TRP, le secrétaire général a rappelé que deux lignes d’aide d’un montant total de onze millions d’euros sont disponibles pour des projets visant à promouvoir la croissance « bleue » et pour la recherche et le développement technologique et l’innovation dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture.
M. Artime a également assuré que l’innovation sera » très présente » dans les actions et les priorités de l’Espagne au cours de sa présidence du Conseil de l’Union européenne, qu’elle exercera au second semestre. Il a souligné que les principales approches du gouvernement espagnol au cours de cette période sont la décarbonisation de la flotte, le renforcement de la politique commune de la pêche (PCP) pour faire progresser l’autonomie stratégique ouverte de l’Union et l’amélioration de la procédure de prise de décision au sein des Conseils des ministres.
Enfin, le secrétaire général a souligné le rôle « fondamental » joué par les organisations de producteurs de pêche dans la réalisation des objectifs définis dans la PCP et, en particulier, le travail qu’elles accomplissent pour renforcer la chaîne de valeur et rendre le secteur de la pêche rentable, compétitif et réactif à la demande des consommateurs.