MADRID, 2 août (CALPA PARIS) –
Le tourisme espagnol a représenté 3,12% du nombre total de factures électroniques émises en 2022, soit 0,94% de plus que l’année précédente, ce qui le place en dixième position des secteurs ayant émis le plus grand nombre de documents, selon les données de Seres.
Ainsi, les première et deuxième places de ce classement sont occupées par le secteur industriel (28,31%) et le commerce de détail (23,14%).
En termes de nombre de factures électroniques reçues, le secteur du tourisme représente 2,13% du total national, soit une diminution de 0,7% par rapport à 2021. Malgré cela, le secteur du tourisme a gagné une place supplémentaire dans le classement, consolidant sa huitième position.
« Cette progression représente une étape importante pour une industrie qui a dû faire face à un certain nombre de défis ces dernières années à la suite de la pandémie », selon Seres. Les deux premières places de la liste sont occupées par le secteur commercial (41,93 %) et le commerce de détail (27,37 %).
En outre, l’étude précise que les entreprises émettant des factures électroniques dans le secteur du tourisme représentaient 2,02% du total national en 2022. Le secteur occupe la douzième place par secteur d’activité, devant le secteur industriel (27,75%) et le commerce de détail (27%).
En termes de nombre d’entreprises entrantes, le tourisme a représenté 0,31% du total national l’année dernière, occupant la treizième place du classement. Le secteur industriel (36,70%) et le commerce de détail (30,55%) étaient en tête de liste.
22,7% DE FACTURES ÉMISES EN PLUS EN ESPAGNE
D’autre part, le rapport de Seres indique que, dans les sphères B2B, B2G et B2C, le volume total de factures électroniques échangées a atteint 379,2 millions, soit 22,77% de plus qu’en 2021.
Plus précisément, la sphère B2B est en tête du classement avec un total de 339 987 782 factures électroniques émises dans le cadre de transactions commerciales interentreprises, soit une hausse de 31,98% par rapport à 2021, ce qui se traduit par 82 382 249 factures électroniques de plus.
D’autre part, l’étude inclut les effets positifs de l’utilisation de la facturation électronique sur l’environnement, ce qui, ajouté aux économies de temps et de matériel que cette ressource implique, se traduit par des économies de coûts significatives pour les entreprises.
Ainsi, l’utilisation de la facturation électronique en 2022 a permis d’économiser 2 942 millions d’euros en coûts de gestion et d’éviter l’utilisation de papier équivalant à 16 486 pins, soit une économie de 30 % en termes environnementaux et de temps en heures de travail équivalant à 740 années de travail.
Enfin, l’utilisation de la facturation électronique en 2022 a permis d’économiser plus de 2,6 milliards d’euros en coûts de gestion dans les environnements B2B, soit une augmentation de 25,32 % par rapport à l’année précédente.