L’UE-27 revoit à la baisse ses ambitions en matière de climat et demande le report de la mise en œuvre de la norme Euro7 de 2025 à 2027 pour les voitures.

BRUXELLES, le 25 septembre (CALPA PARIS) –

Les ministres de l’industrie de l’UE se sont mis d’accord lundi pour demander une réduction de l’ambition climatique par rapport à la proposition de la Commission européenne et pour retarder la mise en œuvre de la norme Euro 7 de 2025 à 2027 pour les voitures et les véhicules utilitaires légers et de 2027 à 2029 pour les camions.

Selon le texte de l’orientation générale, de nombreuses délégations ont estimé que les objectifs proposés par la Commission étaient « trop ambitieux, voire irréalistes », raison pour laquelle la présidence espagnole du Conseil a poursuivi des objectifs « réalistes » et « équilibrés ».

Ce règlement vise à réduire les émissions de polluants atmosphériques provenant du transport routier, connu sous le nom d’Euro 7, afin de soutenir l’industrie dans sa transition vers la voiture « propre » d’ici 2035.

L’orientation générale dégagée par l’UE donne mandat à la présidence espagnole du Conseil pour entamer les négociations avec le Parlement européen, qui débuteront dès que le Parlement européen aura adopté sa position sur la question.

La position du Conseil recherche un « équilibre » entre des exigences « réalistes » en matière d’émissions des véhicules et des investissements supplémentaires pour l’industrie, à un moment où les constructeurs automobiles européens sont en train de se transformer pour produire des voitures sans émissions.

L’approche générale de l’UE maintient donc les limites d’émission et les conditions d’essai qui existaient déjà dans la norme précédente (Euro 6) pour les voitures particulières et les camionnettes, et fixe des limites plus basses pour les véhicules utilitaires lourds par rapport à la réglementation précédente.

A lire aussi  Lantania mène un tour d'investissement de 300 000 ¤ dans la startup Crowmie

La norme Euro 7 contient également une disposition spéciale pour les autobus urbains afin d’assurer la cohérence avec l’objectif de zéro émission pour ces véhicules, récemment proposé pour 2030, et fixe des limites pour les émissions de particules provenant des freins et des pneus.

Auteur/autrice