MADRID, 2 juin (CALPA PARIS) –
Le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, José Luis Escrivá, a assuré ce vendredi que depuis que son département a détecté que des rendez-vous étaient vendus dans les bureaux de la Sécurité sociale, il s’est attaqué à la situation de manière « radicale ».
Interrogé sur la plainte du Conseil économique et social (CES) concernant l’existence d’un marché noir dans la vente de rendez-vous, M. Escrivá a indiqué qu’à l’époque, il avait été détecté que 1 % des rendez-vous « étaient réalisés par des robots », et qu’un système avait été « immédiatement » mis en place pour bloquer les adresses IP provenant de robots.
Par ailleurs, le ministre, dans des déclarations à TVE rapportées par Europa Press, a expliqué que les procédures d’identification pour l’octroi des rendez-vous de la Sécurité sociale ont été rendues « beaucoup plus difficiles » et que les opérations téléphoniques et autres pour les rendez-vous préalables ont été « largement » renforcées.
Le ministre a souligné que pendant la pandémie, l’utilisation des rendez-vous préalables s’est généralisée « par obligation » et que, par la suite, « une série de dynamiques et d’utilisations ont été créées auxquelles il a fallu faire face », telles que la vente de rendez-vous.
M. Escrivá a souligné que toute personne ayant une urgence réelle peut se rendre dans un bureau de la sécurité sociale sans rendez-vous. En fait, un rendez-vous sur quatre pris par la Sécurité sociale au mois d’avril l’a été sans rendez-vous.
« Il y a des bureaux où vous pouvez présenter votre problème et si le problème présente ces caractéristiques, vous êtes immédiatement pris en charge. Je pense que nous avons vécu une transition depuis la pandémie, lorsque tout se faisait sur rendez-vous, qui a dû être ajustée, mais nous nous y attaquons de manière très énergique », a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé que les effectifs de la Sécurité sociale sont en cours d’augmentation après avoir perdu 23% de ses fonctionnaires entre 2011 et 2020. Il a d’ailleurs précisé que d’ici la fin de ce semestre, 3.000 fonctionnaires supplémentaires auront rejoint la Sécurité sociale, « un chiffre absolument record ».