Selon Randstad et CEOE, 93 % des entreprises estiment qu’il est aussi difficile, voire plus difficile, de pourvoir un poste vacant cette année qu’en 2022.

MADRID, 30 août (CALPA PARIS) –

De nouvelles entreprises sur dix, plus précisément 93%, considèrent qu’il est aussi difficile (52%) ou plus difficile (41%) que l’année dernière de pourvoir un poste vacant, tandis que 7% seulement estiment qu’il est plus facile de le faire qu’en 2022.

C’est ce qui ressort d’un rapport préparé par Randstad et la Confédération espagnole des organisations d’entreprises (CEOE), pour lequel les opinions de 300 entreprises ont été prises en compte.

L’étude montre que 72% des entreprises détectent des problèmes de pénurie de talents, tant sur le marché en général qu’au sein de leur propre entreprise.

En outre, neuf entreprises sur dix ont cherché un profil récemment et la grande majorité d’entre elles ont rencontré des difficultés à pourvoir leurs postes vacants, notamment en ce qui concerne les profils qualifiés.

« Les entreprises ont actuellement besoin de plus de temps pour trouver des talents, par rapport à la situation qui prévalait avant la pandémie », prévient le rapport de Randstad et du CEOE.

Parmi les facteurs qui entravent le plus la sélection et le recrutement figurent la pénurie de professionnels (64 % des réponses), le niveau élevé de concurrence entre les entreprises (55 %) et la possibilité que le secteur d’activité ne soit pas attrayant pour les professionnels (49 %).

En termes de stratégies pour faire face à la pénurie de talents, les entreprises s’engagent principalement dans des politiques de flexibilité (47%), de marque employeur (45%) et de rétablissement des critères de sélection (41%).

Parmi les mesures de flexibilité les plus populaires figurent le choix de l’heure de début du travail, la flexibilité des vacances, le télétravail et les horaires de travail intensifs.

87% DES ENTREPRISES PRÉVOIENT DE RÉDUIRE LEURS COÛTS

D’autre part, selon les entreprises, les principaux objectifs organisationnels se concentrent sur la productivité (58% des réponses), l’adaptation opérationnelle à la nouvelle situation (75%) ou la recherche d’efficacité dans la sphère financière (45%).

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Dans ce sens, la plupart des entreprises prévoient d’effectuer différents types de changements organisationnels pour relever les défis et s’adapter à la réalité économique actuelle, selon le rapport.

Plus précisément, les répondants misent principalement sur la réduction des coûts (dans 87 % des cas), le renforcement de la numérisation et de l’innovation technologique (82 %), et l’augmentation des performances (79 %).

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