UBS prévoit de finaliser l’acquisition du Credit Suisse d’ici le 12 juin.

MADRID, 5 juin (CALPA PARIS) –

La banque suisse UBS prévoit de finaliser l’acquisition de Credit Suisse le 12 juin, date à laquelle elle fusionnera les deux institutions.

La finalisation de l’opération est soumise à la déclaration d’enregistrement d’UBS, qui couvre les actions à remettre aux actionnaires de Credit Suisse dans le cadre de la transaction, déclarée effective par la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine, ainsi qu’à la satisfaction ou à la renonciation d’UBS à d’autres conditions de clôture restantes, ont déclaré les deux groupes lundi.

A l’issue de la transaction, les actions et les American Depositary Shares (ADS) du Credit Suisse cesseront d’être cotées à la Bourse suisse et à la Bourse de New York.

Les actionnaires du Credit Suisse recevront une action UBS pour 22,48 actions en circulation détenues. Le rachat des ADS du Credit Suisse peut être soumis à certains frais. Les obligations du Credit Suisse au titre de ses titres de créance en circulation deviendront des obligations d’UBS.

Sauf indication contraire du New York Stock Exchange ou de la Bourse suisse, si la transaction est réalisée avant l’ouverture du marché américain le 12 juin, le retrait de la cote à New York aura lieu le même jour et le jour suivant à la Bourse suisse.

Si l’acquisition est réalisée après l’ouverture du marché le 12 juin, la radiation de la cote à la bourse de New York et à la bourse suisse interviendra dans les deux cas le jour suivant, c’est-à-dire le 13 juin.

La Commission européenne a approuvé la fusion entre les institutions financières suisses UBS et Credit Suisse sans condition le 25 mai, un peu plus de deux mois après la faillite de cette dernière, après avoir constaté que l’opération ne soulèvera pas de problèmes de concurrence dans l’Espace économique européen (EEE).

A lire aussi  La consommation de ciment a baissé de 11,6 % en avril pour atteindre 1,18 million de tonnes

L’exécutif européen a ainsi donné son aval à l’accord de fusion des deux plus grandes institutions suisses orchestré le 19 mars dernier avec les autorités suisses, qui ont qualifié cette solution de « meilleure option » pour restaurer la confiance des marchés.

Auteur/autrice