Des hommes d’affaires et des représentants de la société civile lancent un appel en faveur du corridor méditerranéen par le biais d’une installation à Barcelone

Sánchez Llibre (Foment) estime qu’il est « incompréhensible » de ne pas relier la Catalogne, Valence, Murcie et l’Andalousie.

BARCELONE, 7 juil. (CALPA PARIS) –

Des hommes d’affaires et des représentants de la société civile de l’Arc méditerranéen ont demandé ce vendredi qu’il soit mis fin aux « retards » du Corridor méditerranéen, en installant un « Labyrinthe des retards » sur la Plaza Universitat de Barcelone pour sensibiliser à la situation de cette infrastructure et recueillir des signatures de soutien.

Le président du Foment del Treball, Josep Sánchez Llibre, le président du Cecot, Xavier Panès, le secrétaire général de CCOO Catalogne, Javier Pacheco, le directeur d’AVE Empresarios, Diego Lorente, et le président-directeur général de Puig, Marc Puig, étaient présents.

Étaient également présents la directrice de la responsabilité sociale et des relations avec les entreprises de Mercadona, Paula Llop, le directeur des relations extérieures de Mercadona en Catalogne, Bernat Morales, le directeur général du Consell d’Empreses Distribuïdores d’Alimentació de Catalunya (Cedac), Roger Gaspa, et le fondateur de Casa Tarradellas, Josep Tarradellas, entre autres.

L’installation, qui sera exposée à Barcelone jusqu’à dimanche, consiste en un labyrinthe à entrée libre. Au cours de la visite, les « jonctions, ramifications et impasses » de cette infrastructure sont montrées, avec des informations sur son état actuel et sur ce qui s’est passé auparavant, ainsi que du matériel provenant des travaux et décrivant le retard de la construction.

L’installation arrive à Barcelone après avoir traversé Carthagène et Antequera, et le directeur d’AVE Empresarios, Diego Lorente, a demandé aux citoyens de « venir signer et participer à la réclamation ».

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Il a rappelé que l’Arc méditerranéen représente 50 % du PIB, 50 % des exportations, 63 % du trafic maritime et portuaire et 50 % des touristes étrangers et qu' »il n’y a pas de chemin de fer qui relie le territoire ».

MOUVEMENT #JeVeuxCorridor

Il rappelle qu’en 2016, ils ont promu le mouvement #QuieroCorredor pour exiger l’achèvement des travaux du Corridor méditerranéen et souligner l’importance de cette infrastructure, tant pour la zone méditerranéenne que pour l’ensemble de l’Espagne, dans des domaines tels que « la compétitivité, la cohésion, la création d’emplois et la durabilité ».

Lorente a souligné que le corridor méditerranéen favorisera deux activités économiques « très importantes » : les exportations et le tourisme.

LE MONDE DES AFFAIRES ET DE LA SOCIETE CIVILE DIT « ASSEZ ».

Le président de Foment del Treball, Josep Sánchez Llibre, a jugé « incompréhensible et regrettable » que la Catalogne, Valence, Murcie et l’Andalousie ne soient pas reliées par le rail.

Il a déclaré que les hommes d’affaires et la société civile ont dit « assez » et a appelé à la mise en œuvre du corridor méditerranéen pour transporter les marchandises par voie ferrée, mais aussi pour relier des ports comme Algésiras, Valence, Tarragone et Barcelone.

« Il faut construire un avenir, il faut, avec consensus et dialogue, revendiquer, convaincre et rechercher la complicité des différentes administrations, mais surtout de l’État », a insisté le président de l’association patronale.

L’installation a recueilli plus de 500 signatures à Cartagena, plus de 700 à Antequera, ce week-end elle est à Barcelone et la prochaine étape sera Alicante, du 14 au 16 juillet.

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