Le chiffre d’affaires s’élève à 440,5 millions, en baisse de 21,1%.
BARCELONE, 26 (CALPA PARIS)
Ercros a clôturé le premier semestre de l’année avec un bénéfice de 16,5 millions d’euros, soit 64,3 % de moins qu’au cours de la même période de 2022, selon la déclaration de la société à la Commission nationale du marché des valeurs (CNMV) mercredi.
La société a réalisé un chiffre d’affaires de 440,5 millions d’euros, en baisse de 21,1% par rapport aux 558,7 millions de l’année précédente, tandis que l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a été de 42,2 millions, en baisse de 46,5%.
Par type de revenus, Ercros a clôturé les six premiers mois de l’année avec des ventes de produits finis de 419,5 millions, en baisse de 21,1%, et des revenus de services de 9,09 millions, en baisse de 31,7%.
L’entreprise explique que, malgré l’augmentation des tonnes vendues enregistrée au deuxième trimestre par rapport au premier, le calcul semestriel « confirme l’ajustement à la baisse des quantités » observé depuis la mi-2022, avec un total de 520 000 tonnes contre 588 000 un an plus tôt.
Par ailleurs, la baisse du prix moyen de la tonne vendue a eu un impact négatif de 57,5 millions d’euros sur le chiffre d’affaires d’Ercros au cours du premier semestre.
L’entreprise précise que les revenus des services ont baissé de 31,7% en raison de la baisse de la demande et de la baisse des prix due à la répercussion de la baisse des coûts de l’énergie, la baisse du prix de l’électricité ayant réduit les dépenses d’approvisionnement de 34,1%.
FLUX DE TRÉSORERIE ET LIQUIDITÉS
D’autre part, le flux de trésorerie disponible a été négatif de 2,37 millions, tandis que la dette financière nette a augmenté de 32,52 millions, principalement en raison de la rémunération des actionnaires et du renouvellement des baux.
Au 30 juin, Ercros disposait de 129,56 millions d’euros de liquidités, dont 32,63 millions d’euros de liquidités et 96,93 millions d’euros de facilités de financement non utilisées.
PRÉVISIONS
Ercros a expliqué que le consensus des publications spécialisées reste prudent quant à la reprise du secteur chimique européen pour le reste de l’année.
Pour cette raison, « la faiblesse actuelle devrait se poursuivre jusqu’à la fin de 2023, puis s’améliorer progressivement au cours de 2024 ».
L’entreprise s’attend à ce que l’incertitude élevée, la faible demande et la baisse des prix et des volumes affectent négativement ses marges, de sorte que « les résultats du second semestre devraient être inférieurs à ceux du premier semestre de l’année ».