BARCELONE, 17 oct. (CALPA PARIS) –
Le président de la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC), M. Cani Fernández, a qualifié de « cruciale » l’inclusion des autorités nationales de concurrence dans les décisions de l’Union européenne, tant dans la conception des politiques que dans leur mise en œuvre.
Les citoyens européens demandent des solutions globales et intégrées », a-t-il déclaré lors de son discours à la conférence de la CNMC à l’occasion de la « Journée européenne de la concurrence », mardi.
Dans cette optique, il a préconisé la création de « synergies entre les institutions à tous les niveaux » et a expliqué que l’institution qu’il préside a connu une augmentation des demandes de coopération de la part d’autres agences.
Il a affirmé que les autorités « doivent réagir » aux risques posés par les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle pour la concurrence.
L’ESPAGNE, UN « ACTEUR CRUCIAL ».
Fernández a défini l’Espagne comme un « acteur crucial et un pont » entre l’Union européenne, l’Amérique latine et le sud de la Méditerranée.
Il a affirmé que durant sa présidence du Conseil, « l’Espagne a travaillé pour réindustrialiser l’Union européenne et garantir son autonomie stratégique », ainsi que sur les avancées en termes de transition écologique et de justice sociale, a-t-il déclaré.