MADRID, 16 sept. (CALPA PARIS) –
Le prix moyen de l’électricité pour les clients au tarif réglementé liés au marché de gros a baissé ce dimanche de 35,53% par rapport à ce samedi, à 63,77 euros par mégawattheure (MWh).
Par tranches horaires, le prix maximum, 122,69 euros/MWh, sera enregistré entre 20h00 et 21h00, tandis que le prix minimum se situera entre 13h00 et 14h00, avec 4,08 euros/MWh, selon les données provisoires de l’Opérateur du marché ibérique de l’énergie (OMIE) recueillies par Europa Press.
Au cours des dix-sept premiers jours du mois, la moyenne du marché de l’électricité s’établit à 100,56 euros/MWh, contre 151,57 euros/MWh pour la même période de septembre 2022.
A ce prix moyen du pool s’ajouterait la compensation aux entreprises gazières, qui doit être payée par les consommateurs bénéficiant de la mesure, les consommateurs au tarif réglementé (PVPC) ou ceux qui, bien qu’étant sur le marché libre, ont un tarif indexé, mais qui est à nouveau à 0 euros/MWh, une situation qui se répète depuis le 27 février.
La « dérogation ibérique » a été prolongée jusqu’au 31 décembre, suite à l’accord conclu par l’Espagne et le Portugal avec la Commission européenne. Elle a donc été prolongée de sept mois, jusqu’à la fin de cette année, et il n’est pas exclu qu’elle puisse être prolongée plus longtemps si ce cadre est également augmenté.
Concrètement, l’accord représente non seulement une extension de la dérogation ibérique qui s’appliquait déjà, mais implique également certains ajustements pour l’adapter, comme la référence de prix, qui était jusqu’alors augmentée de cinq euros par mois, et qui est devenue plus souple.
Dans l’accord initial, le prix de référence du gaz susmentionné avait une valeur moyenne de 48,8 euros/MWh : il était de 40 euros/MWh pendant six mois, augmentant ensuite de 5 euros/MWh chaque mois. Il a augmenté de 1,1 euro/MWh depuis avril dernier, pour s’établir à 65 euros/MWh.
Actuellement, le mécanisme n’a pas eu d’effet sur les processus d’appariement marginal sur les marchés de gros depuis la fin du mois de février en raison de la chute du prix du gaz naturel en dessous des seuils fixés pour son application, mais, si nécessaire, la prolongation permettra de maintenir un prix raisonnable, moins dépendant de l’évolution du gaz naturel.