MADRID, 22 juin (CALPA PARIS) –
Le système électrique a enregistré un excédent provisoire de 3 327,77 millions d’euros au mois d’avril, selon les données correspondant au quatrième décompte fournies par la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC).
Plus précisément, les recettes totales de la période se sont élevées à 8 320,812 millions d’euros, tandis que les coûts se sont élevés à 4 993,042 millions d’euros. Étant donné que les revenus ont été suffisants pour couvrir les coûts reconnus, le ratio de couverture – le rapport entre les coûts qui peuvent être payés avec les revenus disponibles et ceux qui devraient être payés avec les règlements provisoires – a été de 100 %.
Le règlement effectué au cours du mois d’avril est cumulatif avec les règlements précédents pour l’exercice 2023, soit un total de 1 760,046 millions d’euros (avant TVA ou taxe équivalente), du 1er janvier au 30 avril.
Sur le total cumulé, 1 742 millions d’euros sont versés par le secteur de l’électricité, tandis que 17 314 millions d’euros sont versés par le budget général de l’État, ce qui correspond à 50 % de la rémunération spécifique des installations situées dans des territoires non continentaux.
De même, ce mois-ci, il n’y a pas eu de décalages temporaires entre les recettes et les coûts du système électrique, visés à l’article 19 de la loi 24/2013, du 26 décembre, de sorte que le règlement accumulé à la charge du secteur électrique est affecté d’un coefficient de couverture de 100 % et que le montant à verser en acompte aux producteurs s’élève à 442,771 millions d’euros.
Pour le paiement de la partie correspondant aux installations situées dans des territoires non continentaux, à la date de clôture de ce règlement, des recettes ont été reçues du Trésor public qui permettent de payer 100% de ce poste, le montant à payer étant de 4,292 millions d’euros.
SECTEUR DU GAZ.
En ce qui concerne le secteur du gaz, le total des recettes déclarées par les entreprises au système de règlement lors du septième règlement – couvrant la période entre le 1er octobre 2022 et le 30 avril 2023 – s’est élevé à 1 524,484 millions d’euros, soit 9,8 % de moins que le montant déclaré lors du même règlement de l’année précédente.
Précisées par catégorie, les recettes réglables provenant des frais de système s’élèvent à 7,7 millions d’euros ; celles provenant des stockages souterrains à 40,9 millions d’euros ; celles provenant des réseaux locaux à 825,8 millions d’euros ; celles provenant du réseau de transport principal à 267,8 millions d’euros et celles provenant des usines de GNL à 366 millions d’euros.
Pour sa part, la demande de gaz pour l’année gazière 2023 facturée jusqu’au 30 avril 2023 s’élève à 170 TWh, soit 19,5 % de moins qu’au cours de la même période en 2022.
En outre, les exportations de gaz naturel par gazoduc s’élèvent à 27 TWh, le gaz transféré des installations de regazéification vers les navires s’élève à 18 TWh et le gaz chargé dans les navires-citernes à 5 TWh. Au total, l’énergie quittant le système gazier au cours de la période de règlement s’est élevée à 219 TWh.