Le taux d’épargne des ménages atteint 20 % au deuxième trimestre, son niveau le plus élevé depuis deux ans

En termes corrigés des variations saisonnières, le taux d’épargne des ménages espagnols s’élevait à 11,7 %.

MADRID, 29 (CALPA PARIS)

Les ménages espagnols ont placé leur taux d’épargne au deuxième trimestre à 20 % de leur revenu disponible, le pourcentage le plus élevé depuis le deuxième trimestre 2021, lorsqu’il avait dépassé 21 %, selon l’Institut national de la statistique (INE) vendredi.

Entre avril et juin, les ménages ont dépensé moins qu’ils n’ont gagné. Ainsi, leur revenu disponible a augmenté de 12,2% sur un an, à 251 190 millions d’euros, tandis que leurs dépenses de consommation se sont élevées à 200 740 millions d’euros, soit 5,2% de plus.

En conséquence, les ménages ont épargné 50 298 millions d’euros au deuxième trimestre, contre 32 902 millions d’euros à la même période de 2022, ce qui représente une croissance, en valeur relative, de 52,9 %.

Si l’on élimine les effets saisonniers et calendaires, le taux d’épargne des ménages au deuxième trimestre atteint 11,7 % de leur revenu disponible, un taux inférieur de deux dixièmes de point de pourcentage à celui du trimestre précédent, mais supérieur de 4,4 points à celui du deuxième trimestre 2022.

Les ménages ont pu financer avec leur épargne l’investissement qu’ils ont réalisé au deuxième trimestre de l’année, qui s’est élevé à 15 295 millions (+2,7 %), de sorte qu’ils ont affiché une capacité de financement de 34 510 millions d’euros, soit le double de celle du même trimestre de 2022.

L’ÉCONOMIE PRÉSENTE UNE CAPACITÉ DE FINANCEMENT DE 3,1 % DU PIB

A lire aussi  Le montant des réductions de capital a diminué de 38 % pour atteindre 6 399 millions d'euros au cours de l'année qui s'est achevée en juillet.

Entre avril et juin de cette année, l’économie espagnole a présenté une capacité de financement vis-à-vis du reste du monde de 11.190 millions d’euros, un chiffre équivalent à 3,1% du PIB et plus du double de celui du même trimestre de l’année dernière (4.732 millions d’euros, 1,4% du PIB).

Ce résultat est la conséquence de la capacité de financement enregistrée par les ménages, les sociétés non financières et les institutions financières, en contraste avec le besoin de financement affiché par les administrations publiques.

Ces dernières ont enregistré un déficit de 31 024 millions € au deuxième trimestre, soit 2 227 millions € de plus qu’au cours de la même période de 2022 (+7,7%), lorsque leur besoin de financement atteignait 28 797 millions €.

En éliminant les effets saisonniers et calendaires, le besoin de financement des administrations publiques a atteint 4,4 % du PIB au deuxième trimestre, soit 2,2 points de moins qu’au trimestre précédent.

Pour leur part, les institutions financières ont enregistré une capacité de financement de 6 405 millions d’euros entre avril et juin, contre 9 660 millions un an plus tôt, tandis que les sociétés non financières ont affiché un solde positif de 1 299 millions d’euros, en baisse par rapport aux 6 556 millions de la même période de l’année précédente.

En éliminant les effets saisonniers et calendaires, l’économie nationale a enregistré entre avril et juin de cette année une capacité de financement de 3,5 % du PIB, soit 2,4 points de moins qu’au trimestre précédent.

L’INE estime que le revenu national brut de l’économie s’est élevé à 361 528 millions d’euros au deuxième trimestre, soit 7 % de plus qu’au cours de la même période de 2022, tandis que le revenu national brut disponible s’est élevé à 357 797 millions d’euros, soit 7,3 % de plus que l’année précédente.

A lire aussi  Après deux années de hausse, les ventes et achats de logements à l'étranger diminuent de 7,5 % au premier semestre

Auteur/autrice