MADRID, 3 nov. (CALPA PARIS) –
L’Ibex 35 a atténué à midi les hausses de l’ouverture et s’est négocié à plat, pour s’établir à 9 263,4 points, après les données sur le chômage dans la zone euro et en attendant de connaître cet après-midi celles des États-Unis.
Dans l’ensemble, et avec la clôture d’aujourd’hui encore à venir, le principal indicateur du marché espagnol a progressé dans la semaine accumulée près de 4%, motivé par les résultats des entreprises et par la pause dans les hausses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque d’Angleterre (BoE), tandis que la Banque centrale européenne (BCE) a adopté cette décision la semaine dernière.
Il s’agit donc provisoirement de la meilleure semaine pour l’Ibex depuis mars dernier, ce qui lui a permis de revenir confortablement au-dessus du niveau des 9 000 points après le plongeon des six dernières semaines avec des clôtures négatives.
Ce vendredi, il a été annoncé que le chômage en Espagne a augmenté de 36 936 chômeurs en octobre, alors que le nombre moyen de travailleurs inscrits a augmenté de 92 862 en raison de la saison de la rentrée scolaire.
D’autre part, le taux de chômage dans la zone euro s’est établi à 6,5 % en septembre dernier, soit un dixième de point de pourcentage de plus, ce qui signifie qu’il n’est plus à son niveau le plus bas de toute la série historique, alors que dans l’ensemble de l’Union européenne il est resté à 6 %, selon les données publiées par Eurostat ; tandis que cet après-midi sera publié le rapport officiel sur l’emploi aux États-Unis pour le mois d’octobre.
Il a également été publié plus tôt dans la journée que les exportations allemandes ont totalisé 126,5 milliards d’euros en septembre dernier, soit une baisse de 2,4 % par rapport au mois précédent, au cours duquel les ventes à l’étranger de l’Allemagne ont chuté de moitié (-1,2 %).
Dans le monde des affaires de l’Ibex, avant le début de la journée de négociation, Acerinox a informé la Commission nationale espagnole du marché des valeurs (CNMV) qu’elle a obtenu un bénéfice net de 348 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de cette année, ce qui représente une baisse de 53 % par rapport à la même période en 2022, où elle avait gagné 741 millions d’euros.
De son côté, Sacyr a obtenu un bénéfice net attribuable de 92,4 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de 2023, soit une augmentation de 36% par rapport à la même période de l’année dernière, tout en améliorant son excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 12% à 980 millions d’euros.
En milieu de séance, les plus fortes hausses de l’Ibex 35 ont été enregistrées par Sacyr (+2,67%), Acciona Energía (+2,24%), Fluidra (+1,93%), Solaria (+1,75%), Acciona (+1,75%) et Telefónica (+1,73%), tandis qu’à l’inverse, les « lanternes rouges » ont été Naturgy (-1,19%) ; Mélia Hotels (-1,03%) ; Inditex (-0,92%) et Iberdrola (-0,8%).
Il convient de noter que Naturgy se négociait sous l’effet de l’ex-dividende, sans cet effet, sa valeur a augmenté de 0,45%.
Les principales bourses européennes ont également enregistré de légers mouvements à la mi-journée : Londres a baissé de 0,08% et Paris de 0,1%, tandis que Francfort a augmenté de 0,11% et Milan de 0,2%.
Dans le même temps, le prix du baril de Brent, référence pour le Vieux Continent, avoisinait les 87 dollars, en hausse de 0,15%, tandis que le brut texan progressait de 0,4% à 82,8 dollars, tous deux affectés par l’escalade des tensions au Moyen-Orient suite à la guerre ouverte entre le Hamas et Israël, ainsi que par la situation en Iran, en plus des pressions liées au conflit en Ukraine et à la réduction de l’offre de la Russie et de l’Arabie saoudite.
Sur le marché des devises, l’euro s’est apprécié de 0,25 % par rapport au dollar, à 1,065 » billet vert « , tandis que le taux d’intérêt sur la dette espagnole à long terme s’est établi à 3,757 %, inchangé par rapport à la veille, avec une prime de risque (le différentiel avec l’obligation allemande) de 104 points.